lundi 14 novembre 2022

"Ocean Viking" à Toulon : communiqué du POI 83

Ce vendredi 11 novembre, c’est finalement à Toulon que le navire « Ocean Viking » est autorisé à accoster pour débarquer les 234 « migrants » recueillis à son bord. Ce ne sont pas des « migrants », ce sont des femmes, hommes et enfants chassés de leur pays, la Libye, en proie à des bandes maffieuses et guerrières, résultat du champ de ruine laissé par l’intervention militaire sous l’égide de la France et de son président de l’époque, M . Sarkozy.

La France et son gouvernement se décident finalement à « accueillir » le navire après plus de 15 jours de dispute avec le gouvernement Italien, pour décider qui doit prendre « sa part » de « migrants ». Une querelle sur le dos de la misère des peuples qui à ce jour se traduit par une « revanche » de Macron contre Méloni en « refusant donc de prendre en charge les 3500 réfugiés » actuellement en Italie comme prévu par les « accords européens en matière de gestion de ces flux migratoires ».

En aucune manière l’accord donné pour ouvrir le port de Toulon constituerait de près ou de loin à un acte « humanitaire » de la part du gouvernement français, mais la conséquence d’un bras de fer entre pays européens pour tenter de refuser la prise en compte des conséquences de la barbarie dont ils sont à l’origine.

D’ailleurs, dès l’annonce de cet accueil à Toulon, Darmanin a tenu à souligner que

- d’une part seuls 1/3 des passagers seraient pris en charge sur le sol français, les autres 2/3 devant être « relocalisés » sur d’autres pays européens,

- d’autre part, dès leur arrivée à terre (en terrain militaire) « Ceux qui ne répondront pas aux critères de demandeurs d'asile seront reconduits directement ».

L’Union européenne montre là ce qu’elle est réellement : un cadre de libre circulation pour les capitaux et les marchandises, et aujourd’hui pleinement pour des armes pour la guerre, mais pas pour les êtres humains. Et au premier rang de cette politique barbare, M. Macron qui, le 9 décembre dernier, au moment de prendre la présidence de l’UE a déclaré « relever le défi migratoire », en « défendant les frontières », donc en plaçant la lutte contre les migrants en tête de son mandat européen.

Comme nous l’écrivions dans Informations ouvrières n° 685 du 16 décembre 2021 « Les oiseaux migrent, ils volent du nord au sud puis part du sud vers le nord. Les oiseaux sont libres. Les 300 millions qui, à l’échelle internationale, ont dû quitter leur pays ne sont pas libres et ne migrent pas ! Ils fuient la guerre, la violence, la misère, la famine. Ce sont des réfugiés, des êtres humains contraints de quitter leurs pays du fait de la politique de guerre, de pillage, d’oppression développés par le système capitaliste. Contre la barbarie impérialiste, il faut réaffirmer ce droit millénaire à l’asile » (page 16, tribune signée Lucien Gauthier).

L’Union européenne est la négation des droits démocratiques et en premier lieu du droit d’asile. Il faut se débarrasser de l’Union européenne pour se débarrasser de la guerre, de toutes les mesures liberticides, et rétablir pleinement le droit d’asile, c’est à dire l’accueil des réfugiés.

Non à la guerre, non aux budgets de guerre !

Réaffirmation totale et entière du droit d’asile !

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lundi 17 octobre 2022

samedi 1 octobre 2022

Préparons la montée à Paris le 16 octobre !

 

Communiqué

Préparons la montée à Paris le 16 octobre :

grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique !


Nous nous sommes réunis en assemblée de la deuxième circonscription vendredi 30 septembre à Toulon dans la continuité de notre engagement commun, pour poursuivre l’ancrage populaire sur la base des revendications locales et nationales avec ceux qui se reconnaissent dans les 650 propositions du programme de la NUPES  : citoyens, jeunes, militants syndicalistes, militants politiques (LFI, POI, PS). D'autres militants (EELV et PCF) étaient excusés.

Alors que :

  • l'inflation ronge chaque jour un peu plus le budget des ménages,

  • les prix de l'énergie explosent et menacent de jeter dans le froid des milliers d'entre nous,

  • le chômage de masse et la précarité continuent de s'installer,

  • les minimas sociaux sont bien en-dessous du seuil de pauvreté,

  • les étudiantes, les jeunes en grand nombre sont abandonnés.

Le gouvernement, les députés macronistes avec le soutien des députés LR et RN refusent :

  • l'augmentation du SMIC à 1 500 € net, et une réelle revalorisation générale des salaires,

  • la revalorisation réelle des pensions de retraite au niveau minimum du SMIC et le minimum vieillesse à 1 100 €,

  • de protéger les personnes privées d'emploi en détruisant l'assurance chômage,

  • de répartir équitablement les richesses en taxant les profits des grandes entreprises et des profiteurs de crise,

  • de rétablir une fiscalité juste pour assurer à l'Etat les moyens de financer l'éducation, la santé et de faire la bifurcation écologique,

  • de créer une allocation autonomie pour les jeunes de 1 063 €, et d’abroger Parcoursup.

Alors que Macron cherche les moyens de faire passer sa « réforme » des retraites avec un départ à 65 ans, nous nous félicitons que d'ores et déjà, l'ensemble des organisations syndicales y soit opposé.

Face à l'état d'urgence sociale dans laquelle se trouve notre pays, nous appelons toutes et tous à participer à la montée à Paris le 16 octobre pour la marche contre la vie chère et l'inaction climatique : inscrivez-vous pour les bus sur le site https://marche16octobre.fr

lundi 19 septembre 2022

Assemblée ouverte du POI le 21 septembre à La Seyne

 

Assemblée ouverte à toutes et à tous !

Mercredi 21 septembre à 18 H

à La Seyne (local GERSE, 8 rue Joseph Rousset)

En octobre 2021, le Bureau national du POI décidait d'appeler au vote de rupture incarné par la candidature de Jean-Luc Mélenchon, décision suivie par l'entrée de camarades du POI dans le Parlement de l'Union Populaire. Pour aider à dégager une issue politique en s'appuyant sur ce mouvement, les militants du POI ont mené campagne aux côtés des militants de l'Union Populaire (notamment de LFI), au sein des GA (Groupes d'Action).

Vous connaissez la suite : près de 8 millions d'électeurs ont voté pour le programme de rupture de l'Union Populaire au premier tour des présidentielles, puis Macron a été réélu face à Le Pen. Mais le scénario de 2017 ne s'est pas répété : Macron n'a pas emporté la majorité absolue aux législatives, comme prévu dans le cadre des institutions anti-démocratiques de la Ve République.

L'Union Populaire, forte de son résultat du premier tour, a saisi la perspective de faire des législatives un « 3e tour », entraînant avec elle sur l'essentiel de son programme de rupture les forces politiques qui ont été contraintes de s'aligner sur la volonté démocratique exprimée dans les urnes au premier tour : la NUPES était née, et de nouveau les militants du POI y ont pris toute leur place pour bloquer Macron.

Le régime est en crise. Mais face à la résistance des députés NUPES à l'assemblée nationale, le Ministre Gabriel Attal a déclaré : « Les extrêmes aboient mais le compromis passe ». S'appuyant sur le RN et LR, le gouvernement veut aller jusqu'au bout de sa politique de destruction sociale au compte du capital.

Dans cette situation, nous vous invitons à une assemblée ouverte, au lendemain du Conseil fédéral national (CFN) du POI qui se déroule ce week-end à Paris. Isaline Cornil y est déléguée pour le Var, et elle rendra compte des discussions et des décisions du CFN, afin d'ouvrir la discussion pour débattre de toutes les questions liées à la situation  (liste non exhaustive) :

  • le renforcement des assemblées de circonscription de la NUPES pour bloquer Macron,

  • la question de la marche sur Paris pour l'urgence sociale contre la vie chère,

  • la réunion nationale des jeunes samedi 24 septembre à Paris, pour l'abrogation de Parcoursup, impulsée par notre camarade député Jérôme Legavre,

  • la lutte de classe et ses déclinaisons locales, comme le combat engagé avec le Comité de défense du collège George Sand à Toulon,

  • les obstacles auxquels nous sommes confrontés,

  • la place d'Informations ouvrières et du POI pour répondre à cette situation.

Notre assemblée se terminera par un casse-croûte fraternel :

chacun emmène à manger ou à boire, façon « auberge espagnole »

dimanche 15 mai 2022

NUPES : pique-nique de lancement de campagne


Le 10 avril dernier près de 8 millions d'électeurs se sont regroupés derrière la candidature de Jean-Luc Melenchon. Ils ont ainsi créé les conditions d'une union plus large : la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale. Plus large, mais basée sur la rupture avec les politiques de destruction des services publics et de remise en cause des libertés, autrement dit, avec ce que nous subissons depuis trop longtemps. Notre projet, c'est la revalorisation des salaires, le blocage des prix pour les produits de première nécessité, la retraite à 60 ans, des impôts plus justes. C'est le référendum révocatoire d'initiative citoyenne pour un plus grand contrôle des élus par les citoyens.

Récemment investis par cette nouvelle union, Isaline Cornil et Eric Habouzit, respectivement candidats sur la 2e et 1ère circonscripton du Var lançaient ensemble samedi 14 mai leurs campagnes avec un pique-nique populaire aux plages du Mourillon.




dimanche 8 mai 2022

Toulon : non à la fermeture du collège George Sand !

 

Jeudi 7 avril, les personnels du collège G. Sand de Toulon apprennent que leur établissement risquait d’être fermé et les élèves répartis dans les établissements alentours.

La raison évoquée est que ce collège est, depuis plus de 60 ans, logé dans des bâtiments appartenant à la Commune et que le maire, Hubert Falco, soutien d’E. Macron, veut les récupérer.

Les personnels, élèves et parents font donc les frais d’une guerre entre collectivités pour des espaces, car depuis que les gouvernements successifs ont mis en œuvre la décentralisation des compétences relatives à l’Éducation Nationale, les différentes collectivités territoriales se disputent le droit d’agir sur les conditions de vie et de travail des enseignants. Et cela s’aggravera encore avec le projet de Macron d’atomiser les écoles comme à Marseille.

Nicolas Taieb, représentant FO au collège refuse « le sacrifice d’un collège au nom d’une récupération d’espace foncier » car les conséquences de la dispersion des 300 élèves et 40 personnels, qui devrait être actée en décembre prochain à l’Assemblée Départementale, seraient désastreuses :

- Trajet en bus et repas de cantine à payer pour des familles déjà en grande difficultés (52 % de familles défavorisées)

- Scolarisation dans des conditions plus difficiles car les effectifs des établissements d’accueil grimperont automatiquement (un des établissements d’accueil scolarise déjà 900 élèves et on voudrait lui en rajouter une centaine !)

- Destruction des conditions de travail et de vie des personnels qui ont acheté des logements près de leur lieu de travail et vont subir une mobilité forcée, se retrouver peut-être à nouveau remplaçants ou à cheval sur plusieurs établissements.

C’est pour cela que malgré l’annonce faite une veille de vacances scolaires, les personnels, parents et élèves se sont organisés en créant une pétition qui, en 15 jours a déjà rassemblé 1000 signatures. Des parents d’élèves se sont emparés de cette pétition et la font signer, porte à porte, dans les logements alentours, auprès des commerçants du quartier, déjà mis à mal par la COVID et des travaux aux environs.

Lien vers la pétition :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeoJzhXGC5oihooLPbo4u13kxT9AT5Zh4enYM2YpscYhqBKPA/viewform?vc=0&c=0&w=1&flr=0

Dans le même temps, les personnels (dont Isaline CORNIL, cheffe de file de l’Union Populaire pour les prochaines législatives sur une circonscription de l’aire toulonnaise), appuyés par leurs syndicats, contactent leurs homologues des établissements d’accueil qui verront leurs effectifs grimper. Bref, un comité de défense du collège G. Sand est en train de naître.


lundi 4 avril 2022

Réunion publique de l'Union populaire le 7 avril à Toulon

Jeudi 7 avril, Aurélie Trouvé sera à la tribune d'une réunion publique de l'Union populaire à Toulon, Maison de la Méditerranée, à 18 h 30.

Qui est Aurélie Trouvé ? C'est la présidente du Parlement de l'Union populaire, un regroupement de plus de 300 militants insoumis et d'autres, dont des militants du POI, qui réunit tous ceux qui combattent dans le cadre de l'Union populaire pour œuvrer ensemble à la campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Comme le disait une intervenante lors de la création de ce Parlement de l'Union populaire, "un parlement qui réunit toute la société qui a été mise en mouvement ces cinq dernières années. Ce sont les gilets jaunes, c'est à l'hôpital, à l'école, les mobilisations sociales, les mobilisations climat, les mobilisations féministes, les mobilisations contre les violences policières..."
Ce parlement s'est élargi au cours de la campagne. Lors de la quatrième session du Parlement de l'Union populaire qui s'est tenue le 19 mars dans les locaux du POI, Aurélie Trouvé est d'abord revenue sur la violence sociale du programme annoncé par Macron quelques jours avant : retraite à 65 ans, travail forcé pour les allocataires du RSA, destruction de l'enseignement public... Elle a aussi développé le rôle du parlement de l'Union populaire : "Ce n'est pas seulement un comité de soutien, c'est devenu un collectif de travail, de mobilisation au service de cette campagne et au-delà afin d'aider à constituer un bloc populaire, celui d'une gauche de rupture".

Nous sommes partie prenante de cette campagne pour le vote Mélenchon, pour rompre avec la politique de Macron et "dégager le système". Au sein des Groupes d'Action de l'Union populaire, à égalité avec les autres militants, les adhérents du POI ont pris leur place pour "aider à constituer ce bloc populaire" de rupture avec Macron et le système capitaliste.

Nous vous appelons donc à participer nombreux à cette réunion publique et à prendre votre place avec nous dans la construction de cette force.

Réunion "Avec l'Union populaire, un autre monde est possible !"

en présence d'Aurélie Trouvé


Jeudi 7 avril à partir de 18 h 30


Salle Porquerolles, maison de la Méditerranée


Rue Commandant Infernet

Toulon



jeudi 6 janvier 2022

Manifestation contre le pass vaccinal samedi 8/1 à Toulon

Communiqué de presse de
Toulon l'insoumise, la Seyne-sur-Mer insoumise et du Comité du Var du POI
 
Les militants de l'Union Populaire Mélenchon 2022 : LFI et POI du Var entre autres, appellent tous les républicains, démocrates, gilets jaunes, militants syndicalistes et politiques, à se joindre à la manifestation des anti-passe ce samedi 8 janvier à 14 h place Monsenergue à Toulon pour refuser l'insupportable propos présidentiel, sa vision du monde et la fuite de sa responsabilité.

Quand le président Macron souhaite « emmerder les non vaccinés », considère qu'« un irresponsable n'est plus un citoyen »,

Quand C. Castaner déclare mercredi matin qu'« une petite minorité met en péril notre système hospitalier et l'ensemble des libertés de chacun ».

Mais de qui se moque-t-on ?

Qui donc « met en péril » l’hôpital, si ce n’est ce gouvernement qui supprime des milliers de postes hospitaliers et expulse les soignants par centaines ?

Qui sont les « irresponsables » qui menacent l’État de droit, à coups de lois liberticides comme jamais les gouvernements n’en avaient publié ?

Ce 3 janvier à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon déclarait : « 17 000 lits d’hôpitaux ont été fermés : voilà la racine de la crise. Nous étions hier contre le passe sanitaire, et nous sommes aujourd’hui contre le passe vaccinal. »