Le Comité du Var du POI
vient de tenir une assemblée ouverte avec pour objectif le lancement
de la campagne des abonnements d'été au journal. Cette réunion se
tenait au lendemain des élections européennes. Face à la campagne
d'intoxication médiatique, quel autre journal qu'Informations
ouvrières a titré sur le rejet de ces élections, de ces
institutions, de ce gouvernement. Avec un chiffre : 11 % des
inscrits ont voté pour Macron !
Comme le disait un
militant lors de notre réunion : « Notre journal donne
les faits. Il faut répondre à la désinformation. Ce chiffre de 11
%, il n'est dans aucun média. Le « grand vainqueur » des
élections, le Rassemblement national, il est à moins de 12 % du
corps électoral. Et après, le journal explique ce qui entrave la
mobilisation des salariés avec leurs organisations syndicales :
est-ce avec des journées d'actions qu'on va obtenir le retrait de la
loi Dussopt qui démantèle la fonction publique ? Par contre,
quand une page entière, avec des interviews, montre la force qui se
regroupe dans les urgences, qui cherche à contrôler son mouvement,
avec des assemblées générales et un comité de grève national,
est-ce qu'on n'aide pas les militants, dans tous les secteurs, à
ouvrir une véritable issue sur le terrain de la lutte de classe ? »
N'est-ce
pas pour trouver ces informations et ces arguments qu'ils se sont
abonnés, ces militants qui participent aux réunions des comités de
résistance et reconquête, qu'ils soient syndicalistes, militants
LFI, PCF ou gilets jaunes ? Il s’agit donc, avec cette
campagne des abonnements d'été, de poursuivre ce travail de
discussion, d’interviews dans Informations ouvrières
pour accroître encore le nombre de lecteurs du journal. Cela
nécessite une force organisée, et l'implication de nombreux
adhérents pour pouvoir dépasser le nombre d'abonnés de l'année
dernière. Tous en campagne ! N'est-ce pas en multipliant la
diffusion du journal qu'on permettra d'augmenter les prises de
position pour la libération de Louisa Hanoune ? Informations
ouvrières n'est-il pas un outil
pour tous les militants syndicalistes qui cherchent à préserver
l'indépendance de leurs organisations, comme dans ce congrès
syndical varois qui adopte une motion avec des revendications
claires, et qui, situant le contexte, explique que la « majorité
présidentielle n'a au final, recueilli que 11 % des inscrits en
soutien à ses projets. »