« Le
nouveau plan de paix promis par Trump confirme les précédents,
alors que depuis des mois des Palestiniens et Juifs s’organisent
pour défendre la solution d’un seul Etat. Macron
s’inscrit dans le sillage de Trump.
Le
nouveau projet du gouvernement impérialiste américain vise à
liquider les droits nationaux des palestiniens. Il est considéré
comme « l'accord du siècle » promis par Trump entre
israéliens et palestiniens. En fait, il n'est que la confirmation
que pour le principal représentant de l'impérialisme américain,
Jérusalem devient la capitale indivisible de l'état d’Israël.
L'état
israélien pourra annexer les colonies dites illégales au regard du
droit international.
Une
zone très limitée de la proche banlieue de Jérusalem pourrait
devenir la capitale « d'un état palestinien ».
Le
droit au retour des Réfugiés palestiniens à l'intérieur de
l'état israélien est supprimé (le droit au retour à la terre).
Pour
rejoindre une organisation internationale, l’OLP comme autorité
palestinienne, devra obtenir le consentement de l'état colonial
israélien.
Evidemment,
cet accord interdit à toute représentation palestinienne la
possibilité d'engager des actions juridiques contre Israël ou les
États-Unis.
Ce
nouveau « plan de paix » n’est que la continuité des
précédents !
Déjà
en 2007, l'ancien président du congrès juif américain avait décrit
le processus de paix au Moyen-Orient comme étant peut-être la
supercherie la plus spectaculaire de l’histoire diplomatique
moderne.
Lorsque
les peuples veulent se libérer du joug impérialiste les résolutions
de l’ONU ne sont jamais appliquées… les interventions militaires
impérialistes jamais condamnées.
Et
Macron, en bon élève de Trump, à la tête d’un pays, la France,
3ème exportateur d’armes au monde, faiseur de guerre, s’est
servilement engouffré dans les pas de Trump.
Si
le plus long processus de paix de l’histoire n’a toujours pas
débouché sur la moindre perspective de paix, c’est parce que la
paix implique la réalisation de la démocratie politique et des
droits égaux, à commencer par ceux des populations opprimées.
La
position de deux états c’est la négation de la revendication d’un
seul état sur tout le territoire de la Palestine.
Tous
les sondages indiquent que de plus en plus de palestiniens défendent
la solution d'un seul état. Depuis les mois, des militants
palestiniens arabes et juifs s’organisent à l’intérieur même
de l’État Israélien pour construire cet objectif démocratique
sur la totalité du territoire de la Palestine historique.
La
direction palestinienne mise en place à Oslo, en acceptant d’être
le mandataire de l’occupation et de la colonisation sioniste a de
fait contribué à l’illusion qu’il était possible de faire
coexister deux Etats dont les intérêts sont totalement opposés et
contradictoires. Il est grand temps d’abandonner définitivement
l’illusion de deux états contraires aux principes de la lutte de
libération nationale, à bien des égards.
La
lutte en Palestine n’est pas un conflit de frontières, mais bel et
bien une lutte de libération nationale. Le but est d’établir un
seul État démocratique, dans lequel chacun vivra en totale égalité,
habitants actuels du pays, comme ceux qui ont été expulsés de leur
maison en 1948 et 1967.
Cette
campagne qui se mène en Palestine offre une solution fondée sur la
liberté et l’humanisme. Elle permet d’unir Le peuple
palestinien, de construire des alliances avec les luttes populaires,
démocratiques dans la région Arabe et d’associer à la lutte les
juifs épris de justice qui combattent le sionisme et le
colonialisme.
Vive
la Palestine libre ! »