Chers amis et camarades,
Comme convenu, nous nous
sommes réunis au siège du PCF pour envisager les suites à donner à
la tenue du rassemblement au parvis des Droits de l’Homme à Toulon
le 8 octobre « pour la libération de Louisa Hanoune, de
tous les prisonniers politiques et d’opinion ».
Louisa
Hanoune est maintenant emprisonnée depuis le 9 mai par le tribunal
militaire de Blida, elle a été récemment condamnée à 15 ans de
prison et devrait passer en appel avant la fin novembre. Dans plus de
100 pays, des organisations progressistes, des personnalités
politiques, syndicales ont signé un appel pour sa libération. Le
Comité national d’Algérie pour la libération de Louisa Hanoune
indique : «
Car selon le code de procédure, le procès
en appel de Louisa Hanoune doit intervenir au plus tard deux mois
après sa condamnation en première instance… Dans le but de semer
l’amalgame et justifier aux yeux de l’opinion publique
l’arrestation puis la condamnation de la dirigeante politique d’un
parti de l’opposition qu’elle est, Mme Louisa Hanoune a été
accusée et condamnée pour les mêmes chefs d’inculpation, complot
contre l’Etat, que des dignitaires du régime, les généraux
Mohamed Mediene et Athmane Tartag ainsi que Said Bouteflika,
Conseiller du président déchu… Sa condamnation est une
criminalisation de l’action politique, droit fondamental arraché
de hautes luttes par le peuple algérien et inscrit dans la
constitution.». Ce Comité national
pour la libération
de Louisa Hanoune, qui est présidé par la Moudjahida Zohra Drif
Bitat et
soutenu par des partis politiques, syndicats,
organisations de droits de l’homme,
personnalités
nationales... appelle à l’acquittement de la Secrétaire générale
du
Parti des travailleurs, à sa libération immédiate et
inconditionnelle et à la libération du Moudjahid Lakhdar
Bouregaa, de Karim Tabbou coordinateur de l’Union démocratique
sociale et de tous les détenus d’opinion.
Le pacte de l’alternative
démocratique d’Algérie qui rassemble 7 partis politiques, ainsi
que la ligue des droits de l’homme vient de réaffirmer le refus de
la tenue de l’élection présidentielle du 12 décembre et la
nécessité d’un processus constituant.
Toutes les semaines
depuis près de dix mois, par millions de manifestants, d’étudiants
se mobilisent dans un processus révolutionnaire, pour « dégager »
le système, chasser la bande d’oligarques voleurs et corrompus qui
s’apprêtaient à brader les richesses nationales (les
hydrocarbures) aux monopoles impérialistes et soumettre l’économie
algérienne au dictat du FMI.
Le peuple veut se
réapproprier le pouvoir qui lui a été confisqué en 1962, alors
que l’insurrection révolutionnaire victorieuse du peuple venait de
chasser la puissance coloniale française.
Tous les vendredis le
peuple scande « système dehors » et les arrestations se
multiplient, dès lors qu’un militant met en cause le « système »
il est arrêté, puis emprisonné. La répression policière
s’accroit.
Aujourd’hui,
les peuples veulent se réapproprier la conduite de leurs affaires.
Ils veulent reconquérir leur souveraineté !
Nous
vous demandons de faire connaître largement cet appel pour réussir
cette initiative.
Bien
fraternellement
Samedi
7 décembre 2019
à partir de 11 H 30 RASSEMBLEMENT sur le COURS LAFAYETTE
à TOULON
(au
croisement ex-Castel Chabre)
o Distribution de
tracts à la population
o Signatures de
pétitions pour exiger la libération des emprisonnés-es politiques
Prise
de parole à 12 h d’Alain SERRE
du Comité International Contre la Répression (CICR)
Signataires de cet appel : PCF, CICR, LDH, POI, Parti de Gauche, Comité Révolutionnaire Insoumis Toulonnais, Mouvement de la Paix, Varois pour la Paix et la Justice en Méditerranée, UD CGT du Var