lundi 22 mai 2017

Battre la réaction, voter pour la résistance

Pour sauver nos hôpitaux
Pour la défense de nos communes et leurs services publics
Pour empêcher la privation totale de DCNS

Battre la réaction
Voter pour la résistance

4 circonscriptions (1ère, 2e, 3e et 7e) regroupent les communes de l’agglomération toulonnaise que Macron et son premier ministre veulent conquérir : toutes sont détenues par « Les Républicains ».
Oui, il faut en finir avec l’hégémonie de cette droite rétrograde. L’élection des candidats LR ou « en marche », ce serait donner les moyens à Macron de poursuivre la politique de Hollande, en pire. D’autant que les postes clés du gouvernement sont déjà détenus par d’éminents représentants de la droite la plus réactionnaire.

Pour les travailleurs et leurs familles, pour les jeunes et les retraités, les annonces faites par le nouveau couple de l’exécutif sont claires : poursuivre, amplifier, opérer un basculement total dans l’œuvre destructrice déjà accomplie par Sarkozy puis Hollande : casse du Code du travail, fermeture des lits hospitaliers, désengagement de l’Etat dans les entreprises publiques, autonomie des lycées et collèges, coupes budgétaires dans les fonctions publiques (Etat et collectivités locales).

Sarkozy et Hollande sont tombés, leurs anciens premiers ministres Fillon et Valls également. Les puissantes grèves de 2016 contre la loi travail, symbole de toute cette politique de dérèglementation et de remise en cause des acquis ouvriers et républicains, ont eu raison de ces dirigeants politiques.

Macron a la prétention de prendre la relève.
Contre cette prétention, plus de 7 millions de travailleurs, de militants, ont voté pour le candidat Mélenchon, beaucoup d’entre eux ayant construit les grèves de 2016 contre la loi travail, mais aussi contre les lois de casse des hôpitaux, des services publics, de l’école publique.
Un vote fondé sur le refus du candidat « la France Insoumise » de continuer les « unions », fussent-elles « de gauche » dont l’objet était toujours d’abandonner les exigences portées par les grèves de 2016, telles que : abrogation de la loi travail, abrogation des lois Bachelot et Touraine.
Et au second tour de la Présidentielle, 16 millions se sont abstenus, ont voté blanc ou nul.

Par conséquent, pour la défense des acquis ouvriers, code du travail, services publics,
battre les candidats de la réaction, Macronistes, LR, PS,
qui ont gouverné en alternance ou en cohabitation depuis 30 ans,
est l’enjeu de ces élections législatives.

Les continuelles politiques d’austérité ont été appliquées à tous les niveaux, incluant celui de la région, conduisant Luc LEANDRI à voter en 2013 contre le budget régional PACA dirigé par le « socialiste » Vauzelle. Un vote contre justifié par ces mots : « qui gouverne, des élu-e-s représentants de la souveraineté populaire, ou les marchés, les financiers et les banquiers ? »

En 2001, c’est le gouvernement PS et PCF de Lionel Jospin et Jean-Claude Gayssot qui décide d’ouvrir le capital de DCN (aujourd’hui DCNS). Déjà, à l’époque, les mêmes arguments financiers : « Le dispositif proposé permet l'entrée de partenaires minoritaires dans le capital de DCN. Le choix a été fait de prévoir une ouverture à caractère général, ce qui doit garantir la réactivité de DCN aux évolutions nationales et européennes et aux projets d'alliance annoncés dans le domaine de la construction navale » (cf. article 78 de la loi de finances rectificative pour 2001).
Résultat : aujourd’hui, les emplois ont été divisés par deux, et plus de 80 % sont de droit privé. Et selon la presse économique, Macron possède dans « ses cartons » un projet d’ouverture du capital de DCNS dans le cadre d’une entreprise industrielle d’armement européenne.

Privatisation non seulement des entreprises publiques telles que DCNS, SNCF, mais aussi, avec la mise en place des métropoles, des services de l’Etat et des collectivités locales, livrés eux aussi à « l’inversion de la hiérarchie des normes », c’est à dire aux « négociations » ville par ville, service par service, entreprise par entreprise.

Lors de la réunion nationale des candidats France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a affirmé « un énorme coup de tonnerre se prépare avec l’abrogation du Code du travail », y voyant « un projet de contre-réforme, de contre-révolution, une violence sociale terrible ». Il a raison.

Les comités POI de Toulon, La Garde et La Seyne se reconnaissent pleinement
dans cette aspiration de la population à défaire tous ceux
qui ont mené des politiques au profit du capital, contre leurs intérêts depuis 30 ans.
Le POI appelle à voter massivement et inconditionnellement
pour les seuls candidats à même de réaliser concrètement cette aspiration,
les candidats de la France Insoumise,
soutenus par Jean-Luc Mélenchon,
et notamment dans les 1ère, 2e, 3e et 7e circonscriptions
de l’aire toulonnaise :
Luc LEANDRI, Michel LAGRECA,
Danielle LAPIERRE, et Laurent RICHARD.

ROMPRE AVEC L’AUSTERITE PASSE, AUX ELECTIONS LEGISLATIVES, PAR ROMPRE AVEC TOUS LES CANDIDATS DES PARTIS QUI L’ONT CONSCIENCIEUSEMENT APPLIQUEE
TOUTES CES DERNIERES ANNEES.
AUCUNE VOIX POUR LES CANDIDATS
DE LA REACTION, DES BANQUES, DU MEDEF.

Le POI participe d’ores et déjà au rassemblement d’un très grand nombre de militants ouvriers sous la forme de Comités de Liaison et d’Echange pour la défense des conquêtes de 1936 et 1945. Ces Comités locaux préparent la constitution d’un Comité national de résistance pour la défense de ces conquêtes, notamment la Sécurité Sociale et le Code du travail que Macron veut complètement détruire en généralisant l’inversion de la hiérarchie des normes par l’utilisation des ordonnances et du 49-3. Vous pouvez participer et suivre cette discussion en vous abonnant au journal Informations Ouvrières.

Prochaine réunion du Comité de liaison et d’échanges du Var
mardi 6 juin à 18 h, à La Seyne, local GERSE, 8 rue Joseph Rousset.