Pour
sauver nos hôpitaux
Pour
la défense de nos communes et leurs services publics
Pour
empêcher la privation totale de DCNS
Battre
la réaction
Voter
pour la résistance
4
circonscriptions (1ère,
2e,
3e
et 7e)
regroupent les communes de l’agglomération toulonnaise que Macron
et son premier ministre veulent conquérir : toutes sont
détenues par « Les Républicains ».
Oui,
il faut en finir avec l’hégémonie de cette droite rétrograde.
L’élection des candidats LR ou « en marche », ce
serait donner les moyens à Macron de poursuivre la politique de
Hollande, en pire. D’autant que les postes clés du gouvernement
sont déjà détenus par d’éminents représentants de la droite la
plus réactionnaire.
Pour
les travailleurs et leurs familles, pour les jeunes et les retraités,
les annonces faites par le nouveau couple de l’exécutif sont
claires : poursuivre, amplifier, opérer un basculement total
dans l’œuvre destructrice déjà accomplie par Sarkozy puis
Hollande : casse du Code du travail, fermeture des lits
hospitaliers, désengagement de l’Etat dans les entreprises
publiques, autonomie des lycées et collèges, coupes budgétaires
dans les fonctions publiques (Etat et collectivités locales).
Sarkozy
et Hollande sont tombés, leurs anciens premiers ministres Fillon et
Valls également. Les puissantes grèves de 2016 contre la loi
travail, symbole de toute cette politique de dérèglementation et de
remise en cause des acquis ouvriers et républicains, ont eu raison
de ces dirigeants politiques.
Macron a la prétention de prendre la relève.
Contre
cette prétention, plus de 7 millions de travailleurs, de militants,
ont voté pour le candidat Mélenchon, beaucoup d’entre eux ayant
construit les grèves de 2016 contre la loi travail, mais aussi
contre les lois de casse des hôpitaux, des services publics, de
l’école publique.
Un
vote fondé sur le refus du candidat « la France Insoumise »
de continuer les « unions », fussent-elles « de
gauche » dont l’objet était toujours d’abandonner les
exigences portées par les grèves de 2016, telles que : abrogation
de la loi travail, abrogation des lois Bachelot et Touraine.
Et
au second tour de la Présidentielle, 16
millions
se sont abstenus, ont voté blanc ou nul.
Par
conséquent, pour la défense des acquis ouvriers, code du travail,
services publics,
battre
les candidats de la réaction, Macronistes, LR, PS,
qui
ont gouverné en alternance ou en cohabitation depuis 30 ans,
est
l’enjeu de ces élections législatives.
Les
continuelles politiques d’austérité ont été appliquées à tous
les niveaux, incluant celui de la région, conduisant Luc LEANDRI à
voter en 2013 contre le budget régional PACA dirigé par le
« socialiste » Vauzelle. Un vote contre justifié par ces
mots : « qui
gouverne, des élu-e-s représentants de la souveraineté populaire,
ou les marchés, les financiers et les banquiers ? »
En
2001, c’est le gouvernement PS et PCF de Lionel Jospin et
Jean-Claude Gayssot qui décide d’ouvrir le capital de DCN
(aujourd’hui DCNS). Déjà, à l’époque, les mêmes arguments
financiers : « Le
dispositif proposé permet l'entrée de partenaires minoritaires dans
le capital de DCN. Le choix a été fait de prévoir une ouverture à
caractère général, ce qui doit garantir la réactivité de DCN aux
évolutions nationales et européennes et aux projets d'alliance
annoncés dans le domaine de la construction navale »
(cf.
article 78
de la loi de finances rectificative pour 2001).
Résultat :
aujourd’hui, les emplois ont été divisés par deux, et plus de 80
% sont de droit privé.
Et selon la presse économique,
Macron possède dans « ses cartons » un projet
d’ouverture du capital de DCNS dans le cadre d’une entreprise
industrielle d’armement européenne.
Privatisation
non seulement des entreprises publiques telles que DCNS, SNCF, mais
aussi, avec la mise en place des métropoles, des services de l’Etat
et des collectivités locales, livrés eux aussi à « l’inversion
de la hiérarchie des normes », c’est à dire aux
« négociations » ville par ville, service par service,
entreprise par entreprise.
Lors
de la réunion nationale
des candidats France
Insoumise, Jean-Luc
Mélenchon a affirmé « un
énorme coup de tonnerre se prépare avec l’abrogation du Code du
travail », y
voyant « un
projet de contre-réforme, de contre-révolution, une violence
sociale terrible ».
Il a raison.
Les
comités POI de Toulon, La Garde et La Seyne se reconnaissent
pleinement
dans
cette aspiration de la population à défaire tous ceux
qui ont mené des politiques au profit du capital, contre leurs intérêts depuis 30 ans.
Le
POI appelle
à voter massivement
et inconditionnellement
pour
les seuls candidats à même de réaliser concrètement cette
aspiration,
les
candidats de la France Insoumise,
soutenus
par Jean-Luc Mélenchon,
et
notamment dans les 1ère,
2e,
3e
et
7e
circonscriptions
de
l’aire toulonnaise :
Luc
LEANDRI, Michel LAGRECA,
Danielle
LAPIERRE, et Laurent RICHARD.
ROMPRE
AVEC L’AUSTERITE PASSE, AUX ELECTIONS LEGISLATIVES, PAR ROMPRE AVEC
TOUS LES CANDIDATS DES PARTIS QUI L’ONT CONSCIENCIEUSEMENT
APPLIQUEE
TOUTES
CES DERNIERES ANNEES.
AUCUNE
VOIX POUR LES CANDIDATS
DE
LA REACTION, DES BANQUES, DU MEDEF.
Le POI participe d’ores et
déjà au rassemblement d’un très grand nombre de militants
ouvriers sous la forme de Comités de Liaison et d’Echange pour la
défense des conquêtes de 1936 et 1945. Ces Comités locaux
préparent la constitution d’un Comité national de résistance
pour la défense de ces conquêtes, notamment la Sécurité Sociale
et le Code du travail que Macron veut complètement détruire en
généralisant l’inversion de la hiérarchie des normes par
l’utilisation des ordonnances et du 49-3. Vous pouvez participer et
suivre cette discussion en vous abonnant au journal Informations
Ouvrières.
Prochaine
réunion du Comité de liaison et d’échanges du Var
mardi 6 juin à
18 h, à La Seyne, local GERSE, 8 rue Joseph Rousset.