mercredi 24 novembre 2021

Le POI fait campagne pour le vote Melenchon

Article paru dans Informations ouvrières n° 681

Questions à Franck Servel sur la campagne dans le Var

Le Comité du Var du POI a pris contact avec un groupe LFI. Comment avez-vous mis en œuvre vos relations de campagne pour le vote Mélenchon ?

Dès notre première rencontre, vendredi 12 octobre, nous avions, militants LFI et POI, la volonté d’être net entre nous pour que notre campagne soit la plus efficace. Ainsi, il a vite été convenu que le POI s’insère dans le dispositif de campagne des groupes LFI, avec ce que cela implique en matière de participation à toutes les initiatives habituelles d’une telle campagne. Mais il a été acté que le POI aurait en main ses tracts et son journal, non pas comme une campagne « à côté » de celle engagée par les groupes LFI, mais bien complémentaire, car ayant un objectif commun : rassembler la plus large force politique autour du vote Mélenchon, « pour en finir avec la politique de Macron et de tous les gouvernements de la V° République ».

Concrètement, comment cela se met en place ?

Prenons deux exemples : nous avons précisé que cette campagne impliquait de multiples interventions publiques en direction des salariés, des militants, des élus, sur les lieux de travail, les marchés, les cités... Mais nous avons précisé que nous allions relier ces interventions communes à nos actions en cours, par exemple en soutien des hospitaliers de Draguignan qui se mobilisent avec leur syndicat CGT pour la réouverture des urgences de l’hôpital de Draguignan la nuit, donc sur cet aspect de défense des conquêtes sociales, telles qu’elles sont discutées dans les réunions du CLRR du Var tous les jeudi soir.

Et le deuxième exemple ?

Il s’agit plus particulièrement des diffusions publiques sur les marchés. La camarade Brigitte du groupe LFI de La Seyne a très bien compris cette notion de campagne « commune » quand elle écrit à propos du POI dans le compte-rendu qu’elle a fait de notre réunion : « Leur expertise et leur expérience ainsi que les nôtres nous donnent à tous une opportunité de mutualiser nos qualités, nos efforts et nos connaissances respectives ». Et elle précise ensuite, à propos de ces diffusions sur les marchés : « À noter que nos camarades du POI seront également présents pour nous aider et distribuer leur appel à voter Mélenchon ». C’est en effet dans ce rapport que nous sommes engagés dans cette campagne : le POI fait campagne avec ses propres arguments et donc, notamment, avec son journal Informations ouvrières qui va rassembler les discussions, les interviews, que nous aurons chaque semaine, renforçant ainsi la force politique que constitue le POI. Notre congrès départemental, le 2 décembre prochain, va bien entendu mettre au centre ces objectifs de construction, congrès auquel sont invités les militants LFI, invitation qu’ils ont accepté « pour mieux vous connaître, ainsi que votre journal Informations ouvrières ». Cela nous a d’ailleurs conduit à doubler notre commande du journal dès cette semaine, parce que cette campagne va nous permettre de nous déployer avec les comités locaux. Comme nous l'avons écrit dans la lettre invitant les adhérents à participer au congrès : « Pour cela, la participation de tous est nécessaire, car c’est aussi l’affirmation de la nécessité d’un parti, du renforcement du POI, de l’élargissement de la diffusion d’Informations ouvrières qui sont en jeu. »



samedi 24 juillet 2021

Manifestation pour le retrait des mesures liberticides

 Appel du Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale

Samedi 24 juillet, manifestons pour le retrait

de toutes les mesures liberticides du gouvernement

Rendez-vous à Toulon, place de la Liberté, à 14 h

L’allocution de Macron, le 12 juillet, a provoqué la colère dans de nombreuses couches de la population qui, vaccinées ou non, ont vu dans la généralisation du passe sanitaire une atteinte intolérable aux libertés les plus élémentaires.

Pour tous, c’est une insupportable tentative de faire porter sur les soignants et sur la population tout entière la responsabilité de l’incurie de ce gouvernement, de sa politique destructrice depuis des mois. Personne n’a oublié les mensonges de l’exécutif sur les masques, sur les tests, ses attaques continuelles contre la liberté de prescrire des médecins, contre l’hôpital public… Et il voudrait qu’on lui fasse confiance ? Les mesures autoritaires éloignent nombre de citoyens de mesures de prévention alors que l'on sait que toute prévention repose sur l'explication, la transparence et la libre adhésion.

Macron a annoncé – dans la même allocution, donc reliant très clairement ces mesures « de santé » et la destruction des conquêtes sociales – son intention de passer en force sa réforme de l’assurance chômage, le 1er octobre, qui amputera de manière drastique les allocations. Il a aussi réaffirmé l’objectif de repousser l’âge de départ à la retraite, de supprimer les régimes spéciaux. Et enfin, ce pass « liberticide » autorise la possibilité de licencier des centaines de milliers de salariés travaillant dans des lieux où il sera obligatoire, pulvérisant les procédures protectrices inscrites dans le Code du travail et les statuts de la fonction publique.

Un projet de loi, avalisé le 19 juillet en Conseil des ministres, et adopté en deux jours et une nuit par l’Assemblée nationale réunie en session extraordinaire. POUR BEAUCOUP, TROP C’EST TROP ! Et tout cela venant d’un gouvernement dont le parti a rassemblé, aux dernières élections régionales 3 % des électeurs inscrits !

Ce passe sanitaire vient après la loi sécurité globale accroissant l’arbitraire d’Etat, la loi séparatisme transformant la population en suspecte, sans oublier les décrets de décembre 2020 organisant le fichage des citoyens selon leurs opinions. C’est bien l’accumulation de lois liberticides, les attaques contre les soignants, contre l’assurance-chômage, l’annonce d’une remise en cause des retraites, et le sentiment qu’il faudra bien se rassembler contre elles, qui unissent tous les manifestants.

Depuis novembre 2020, notre collectif a regroupé des organisations, syndicats, partis politiques, associations démocratiques, assemblées populaires, groupes de gilets jaunes... avec un but commun, obtenir l'abandon de toutes les mesures liberticides du gouvernement.

Venez nombreux samedi 24 juillet, 14h, Place de la Liberté à Toulon, pour :

  • l'abandon du passe sanitaire et de l'obligation vaccinale

  • le libre choix de se faire vacciner

  • l'abrogation de toutes les mesures liberticides du gouvernement : loi de sécurité globale renommée « loi pour une sécurité globale préservant les libertés », ex loi « séparatisme » dite aujourd’hui « loi confortant les principes de la République », abrogation des décrets du 2 décembre 2020 sur le fichage des militants et le retrait du Schéma national du maintien de l’ordre, loi sur le renseignement avec son lot de contrôles sur notre vie privée !

  • la levée de l'état d'urgence sanitaire !

Contact mail : retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com

Signataires : Assemblée du dimanche, Attac Var, Cercle Marc Ferrero – Libres Penseurs de Cuers, Comité varois de résistance et de reconquête, Fakir, Gilets Jaunes Vallée du Gapeau, Parti Ouvrier Indépendant, Varois pour la Paix et la Justice en Méditerranée

jeudi 20 mai 2021

Palestine : intervention du POI à Toulon le 20 mai 2021

Intervention du POI au rassemblement en soutien aux Palestiniens,

jeudi 20 mai 2021 à Toulon

Une nouvelle fois j’interviens pour le Parti Ouvrier Indépendant, membre de l’Entente Internationale des travailleurs et des peuples. Pour les Palestiniens, cette nouvelle tentative de « purification ethnique » participe de l’accélération de la politique d’apartheid menée par le sionisme, dans la continuité de ce qui s’est passé en 1948.

Les États-Unis refusent toujours l’adoption d’une déclaration pour la cessation des violences et de la mise en cause de l’État Israël. En revanche son président exprime régulièrement « le droit Israël de se défendre ». Tout comme Macron d’ailleurs. Et pour cause ! Il y a quelques jours, Biden vient de signer l’autorisation de vente d’armes sophistiquées à Israël pour un montant de 735 millions de dollars, business is business ! Et on attendrait que les États-Unis condamnent les frappes israéliennes à l’ONU ? Ou même la France ? Non, il n’y aura qu’une forte mobilisation aux côtés du peuple palestinien et de sa lutte légitime qui sera capable d’influer sur les agresseurs et leurs soutiens. Les diplomates français s’apprêtent à proposer avec l’Égypte (très gros client d’armement français) de déposer à l’ONU l’adoption d’un cessez le feu qui à aucun moment ne condamne les frappes assassines d’Israël. C’est une façon de mettre dos à dos les Palestiniens et Israël, comme si les responsabilités de ce carnage étaient partagées, alors que c’est l’expulsion des Palestiniens par la violence pour installer de nouveaux colons Israéliens qui a conduit les Palestiniens à résister, à se défendre ! Depuis maintenant plus d’une semaine la situation à Gaza ne cesse de s’aggraver, le bilan humain ne cesse d’heure en heure de s’alourdir malgré les nombreuses protestations dans le monde.

Les habitants de Gaza vivent l’horreur, leurs immeubles sont systématiquement bombardés. Toutes les nuits les bombes pleuvent.

Des centaines de rassemblements et de manifestations ont lieu dans le monde entier en soutien au peuple palestinien, pour dénoncer la répression féroce de l’État d’Israël. Ce 18 mai la grève générale a été massivement suivie par des centaines de milliers Palestiniens à l'intérieur de l'Etat Israélien, en Cisjordanie et à Gaza. Tous les commerces étaient fermés.

Dans la soirée de lundi, l’armée israélienne a annoncé qu’elle avait procédé à des tirs d’artillerie en direction du sud du Liban, bien que le chef d’état-major américain avait prévenu Israël des risques d’élargissement du conflit au-delà de Gaza ! Des civils et des enfants sont tués a-t-il ajouté ! Lundi le seul laboratoire de dépistage de la Covid 19 de la bande de Gaza a été détruit par des tirs Israéliens, de même des locaux du ministère de la santé et des bureaux du croissant rouge.

Awad Addelfattah, coordinateur de la campagne pour un seul Etat démocratique sur toute la Palestine historique déclare : « il ne fait aucun doute que la Palestine se dessine maintenant comme une unité géographique et démographique. N'est-ce pas une belle et juste ambition ? »

Dans notre journal Informations Ouvrières vous pourrez lire le témoignage d'Haïm Bresheeth, d’origine israélienne, militant juif pour un seul État. Il nous dit « les Israéliens se croyaient à l’abri des normes juridiques et sociétales standard. Leur contrôle sur plus de 6 millions de palestiniens semblait être à l’abri de toute intervention critique ou contestataire. Ils pensaient que les palestiniens avait été complètement neutralisés ». Il poursuit « à chaque fois qu’Israël force la situation dans une conjoncture explosive, les États-Unis et leurs alliés insiste sur le « droit d’Israël à se défendre », comme si détruire Gaza ou Beyrouth était une forme de défense, comme si le déni des droits et imposer un blocage total illégal est un moyen de résoudre les conflits. Pas une seule fois les nations occidentales n'ont mentionné le droit des Palestiniens à se défendre. Apparemment ils n’ont pas ce droit, pour ce qui concerne ces nations dites démocratiques ». Il termine ainsi « jamais la société Israélienne n'a été aussi vaniteuse, raciste et nationaliste qu'au cours de la dernière décennie sous Nétanyahou » !

Et je veux dire qu'il est scandaleux d'assimiler l'antisionisme à l'antisémitisme, dont Darmanin, en passant par le PS et le RN, nous accuse. Cet amalgame est profondément injurieux écrivaient 127 universitaires et intellectuels juifs.

Cette barbarie doit cesser.

Le POI dénonce ces agissements criminels et se tient aux côtés du peuple palestinien et de sa lutte légitime.

Nous en appelons à toutes les organisations ouvrières et démocratiques pour soutenir la lutte légitime du peuple palestinien, pour dénoncer la répression féroce de l’Etat d’Israël.

Bas les pattes devant le peuple palestinien !

Arrêt immédiat des bombardements sur Gaza !

Levée du blocus de Gaza !

                                                                          Pour le Comité du Var du POI ,

                                                                          Dominique Canut

samedi 15 mai 2021

Palestine : intervention POI au rassemblement à Toulon



J’interviens pour le Parti Ouvrier Indépendant, membre de l’Entente Internationale des travailleurs et des peuples qui a lancé un appel sous la forme d’un communiqué adressé aux organisations de plus de 60 pays et ceci dès les premiers jours, et tout naturellement le Parti Ouvrier Indépendant fait sien ce communiqué.

Une nouvelle fois, le peuple palestinien est sous le feu de la répression.

Pour les Palestiniens, cette nouvelle tentative de « purification ethnique » participe de l’accélération de la politique d’apartheid menée par le sionisme, dans la continuité de ce qui s’est passé en 1948. En réponse à ces nouvelles provocations, des manifestations massives contre les expulsions, contre les transferts, pour le droit de se déplacer ont lieu dans toute la Palestine, y compris à l’intérieur de l’Etat israélien, auxquelles se sont joints de nombreux citoyens Juifs.

Depuis 72 heures, les bombardements de l’armée israélienne se déchaînent et s’intensifient contre Gaza, détruisant des quartiers entiers, massacrant des civils. C’est un déluge de feu et de sang qui s’abat sur les populations de Gaza. Netanyahou et l’Etat d’Israël s’attaquent dans tous les territoires au peuple palestinien.

Mais n'est-ce pas illusoire que de s'en remettre au conseil de sécurité de l’ONU pour faire cesser les violences contre les Palestiniens et également de s'en remettre à l’Union Européenne pour que l’accord d’association UE / Israël soit suspendu tant que le droit international n'est pas respecté par l’État hébreu ? Finalement, cette démarche ne revient-elle pas à laisser penser que le conseil de sécurité de l’ONU, comme l’Union Européenne, pourrait et même voudrait faire cesser les agressions et les violences à l’encontre du peuple Palestinien ? C'est la raison pour laquelle nous ne co-signons pas l'appel, bien que sur le fond politique de l'analyse de la situation soit juste, nous la partageons.

C’est Darmanin, le valet de Macron qui a demandé au Préfet de Police de Paris, notre ami Lallemand, d’interdire les manifestations d’aujourd’hui à Paris, avec, dit-il, les récentes tensions au Proche-Orient. Et consigne a été donnée aux préfets des autres départements d’être particulièrement vigilants et fermes ! Et on apprend ce matin que d’autres interdictions formelles de manifester ont été prises pour éviter la tenue de propos antisémites… Il s’agit d’une véritable provocation !

Le président de l’Association France Palestine Solidarité, Bertrand Heilbronn, a été arrêté mercredi, dans le cadre du rassemblement organisé en fin d’après-midi sur l’esplanade des Invalides à Paris, manifestation appelée pour la protection du peuple palestinien. Depuis il a été libéré. Nous lui apportons évidemment tout notre soutien.

Hier, Emanuel Macron twitait à la mode TRUMP, « la spirale de la violence doit cesser au Proche-Orient. J'appelle avec force au cessez-le-feu et au dialogue. J'appelle au calme et à la paix. » Et selon l’Elysée, Macron devrait prochainement s’entretenir avec Netanyahu, « le président de la République dira l'urgence d'un retour à la paix, d'une relance décisive des négociations nécessaires à l'établissement d'une paix juste et durable ».

A aucun moment il a ciblé la responsabilité de l’appareil Israélien !

En revanche, il s’est empressé de s’entretenir avec le président de l’Autorité palestinienne, Il a "fermement condamné les tirs revendiqués par le Hamas et d'autres groupes terroristes" qui nuisent "à la sécurité de l'État d'Israël". Et Il n’a pas manqué de présenter ses condoléances pour les "nombreuses pertes de civils palestiniens résultant des opérations militaires et des affrontements en cours avec Israël". C’est sans doute ça le « en même temps » !

A aucun moment Emmanuel Macron n’a condamné l’Etat israélien qui est à l’origine du conflit. Pas plus les bombardements dans la bande de Gaza.

"Israël a le droit et le devoir de se défendre", a jugé Manuel Valls. En outre, il estime que "Gérald Darmanin a bien fait d'interdire les manifestations" de soutien aux Palestiniens.

Voyez comme le « en même temps » est pervers, car chacun sait que c’est l’expulsion de Palestiniens par la violence pour installer de nouveaux colons Israéliens qui a conduit les Palestiniens à se défendre ! Et ce « en même temps » permet également de mettre dos à dos les Palestiniens et les Israéliens. Comme si les responsabilités du conflit étaient partagées ! Et les Etats-Unis ont bien évidemment usé de leur droit de veto au Conseil de sécurité, empêchant une condamnation, même formelle, des agressions criminelles d’Israël. Alors que (chiffre d’hier midi) plus de cent trente civils et enfants ont été tués sous les bombes israéliennes, faisant également plus d’un millier de blessés. Les habitants de Gaza vivent l’horreur, leurs immeubles sont systématiquement bombardés. Toutes les nuits 150 bombardements sont programmés.

Cette barbarie doit cesser.

Le POI dénonce ces agissements criminels et se tient aux côtés du peuple palestinien et de sa lutte légitime.

Nous en appelons à toutes les organisations ouvrières et démocratiques pour soutenir la lutte légitime du peuple palestinien, pour dénoncer la répression féroce de l’Etat d’Israël.

Bas les pattes devant le peuple palestinien !

Arrêt immédiat des bombardements sur Gaza !

Pour le Comité du Var du POI, Dominique Canut

jeudi 13 mai 2021

Rassemblement de soutien aux Palestiniens le 15 mai

L'association Varois pour la Paix et la Justice en Méditerranée a pris l'initiative d'organiser un rassemblement de soutien au peuple Palestinien ce samedi 15 mai à 10 h 30, place de l'Opéra, à Toulon.

D'autres organisations s'y sont associées. Le Comité du Var du POI appelle à y participer sur la base du communiqué ci-joint : "Arrêt immédiat des bombardements sur Gaza ! Bas les pattes devant le peuple palestinien !"

Dominique Canut interviendra au rassemblement pour le POI. Venez nombreux !



vendredi 16 avril 2021

Nous voulons vivre, danser... revendiquer en toute liberté !

 

Nous voulons vivre, danser, rêver,

revendiquer en toute liberté !


Il y a un an, l’épidémie de Covid-19 faisait éclater au grand jour le manque dramatique de lits de réanimation et de soins intensifs dans les hôpitaux publics. Le gouvernement non seulement n'a pas créé de lits supplémentaires, mais poursuit les suppressions de lits, comme ce service de réanimation de Nice qui va fermer en pleine épidémie de Covid !

Que fait le gouvernement ? Le démantèlement de tout notre secteur public est « en marche » avec la casse de la protection sociale, de l'hôpital public, de l'assurance chômage, du système des retraites, de l'école et du reste de la fonction publique. Le gouvernement utilise la situation sanitaire, qu’il a contribué à créer, pour prendre de nombreuses mesures liberticides.

Pourquoi nous est-il interdit de vivre, danser, rêver ?

Pourquoi peut-on aller faire ses courses dans une grande surface, alors qu'on ne peut pas aller au théâtre ou dans un cinéma ? Pourquoi peut-on continuer à produire dans les entreprises, alors qu'on ne peut pas aller faire du sport dans un gymnase, aller au restaurant ou au bar ? Pourquoi peut-on fréquenter les lieux de culte alors qu'on ne peut pas se réunir, ni se regrouper à plus de six personnes dans la rue ? Ce qui guide la politique du gouvernement, ce sont les intérêts du capital : le CAC 40 est à son plus haut niveau depuis 2007 et les Bettencourt, Drahi, Arnault, Pinault, voient leur capital augmenter tandis que nos poches sont vides, que l'on soit étudiant, travailleur chômeur, retraité, petit commerçant  !

Les luttes contre cette politique
et pour défendre les intérêts des travailleurs s’intensifient partout en France

- occupation d'une centaine de théâtres en France, portant à la fois les revendications de réouverture des lieux de culture et les exigences sociales pour en finir avec la précarité : abrogation de la réforme de l'assurance chômage, prolongation de l'année blanche pour les intermittents du spectacle, et intermittents de l’emploi.

- à Toulon, plus de 300 manifestants se sont rassemblés pour la réouverture des écoles de danse,

- dans l'enseignement secondaire, des représentants d'une quinzaine de lycées et collèges varois se sont regroupés dans un comité soutenu par les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SUD et la FCPE pour exiger du ministre Blanquer les classes et postes nécessaires pour enseigner,

- manifestations pour l’ouverture de postes à l’hôpital, contre la précarité de nos emplois, contre la baisse de nos retraites...

C'est pour tenter de museler ces contestations qui montent dans tout le pays
que le gouvernement déploie un arsenal répressif :

Etat d'urgence, loi de sécurité globale, décrets du 2 décembre 2020 de fichage généralisé des militants, loi « contre le séparatisme » pour diviser le peuple et stigmatiser les musulmans, s'attaquer à la liberté d'association et même à l'existence des organisations syndicales (cf l'amendement visant l'UNEF).

Pour porter ensemble ces combats contre les mesures liberticides du gouvernement et pour les revendications portées par les professionnels du spectacle,

Nous vous appelons à un rassemblement déclaré

avec initiatives artistiques

SAMEDI 24 avril à 10 h à Toulon

Place de l'Opéra

Nous exigeons :

- l'abrogation de l'Etat d'urgence, le retrait des projets de loi sur la sécurité globale et de loi "contre le séparatisme" ainsi que l'abandon des lois, ordonnances, décrets liberticides dont ceux du 2 décembre 2020 de fichage généralisé des militants,

- l'abrogation de la réforme de l'assurance chômage, la prolongation de l'année blanche pour les intermittents du spectacle et la réouverture des lieux de culture,

- le rétablissement des lits supprimés à l'hôpital public et le recrutement de soignants pour répondre aux besoins,

- la réouverture des facs, des lycées et des collèges et le retour en présentiel à 100 %, dans des conditions permettant d'assurer la sécurité de toutes et tous,

- la réouverture des lieux de vie : gymnases, restaurants, bars...

Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale :

retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com

Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var (Attac Var), Cercle Marc Ferrero – Libres penseurs de Cuers, Comité varois de résistance et de reconquête des acquis de 36 et de 45, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes vallée du Gapeau, Ligue des droits de l'Homme (LDH), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Union communiste libertaire (UCL)

Collectif "Liberté, on s'en occupe" :

liberte.on.sen.occupe@gmail.com


Durant le confinement et le couvre-feu, les manifestations revendicatives sont toujours possibles et les déplacements pour s’y rendre aussi !

Lors du second confinement, le Conseil d’État a clairement affirmé, le 21 novembre 2020, que le déplacement pour se rendre à une manifestation est autorisé en cochant le motif professionnel ou intérêt général sur l’attestation.

Désormais, les règles semblent encore plus claires puisque le nouveau décret du 2 avril 2021 prévoit désormais un motif de déplacement dérogatoire durant le confinement et le couvre-feux à l’article 4 II7° : «  Participation à des rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public qui ne sont pas interdits en application de l'article 3 ». La manifestation revendicative est bien prévue à cet article 3.

Même au-delà de son département ou des 30 km: le nouveau décret prévoit que la limitation des 30 km ou du département ne s’applique pas aux manifestations revendicatives à l’article 4 II.bis "-Les déplacements mentionnés aux 2°, 5°, 6° du II, ainsi que ceux mentionnés à son 7° lorsqu'ils ne relèvent pas du II de l'article 3, s'effectuent dans les limites du département de résidence de la personne ou, en dehors de celui-ci, dans un périmètre de 30 kilomètres autour de son domicile."

Or les déplacements qui relèvent du II de l'article 3 sont précisément les déplacements liés à l'organisation d'une manifestation revendicative : donc, à contrario, ils ne sont pas limités dans le département de résidence ou par les 30 km.

De manière scandaleuse, le Ministère de l’intérieur n’a toujours pas mis à jour les attestations dérogatoires sur son site internet ! Il faut donc, conformément à la jurisprudence du Conseil d’Etat, cocher "déplacement professionnel ou motif d'intérêt général" si l’on souhaite utiliser une attestation.

Enfin le Conseil d'Etat a rappelé que le modèle d’attestation sur le site du ministère était facultatif (CE 20 octobre 2020, n°440263).


mercredi 24 mars 2021

Manifestation de milliers de jeunes à Marseille

 

Dès le dimanche 21 mars au soir, puis le lundi, se sont déchaînés des flots de condamnations, sanctions, opprobres, dans un véritable tsunami haineux des « scandalisés » de tous poils, unanimes à déclarer « inacceptable, intolérable, irresponsable » cette manifestation (à l’origine organisée dans le cadre du « Carnaval des quartiers ») :

- la porte-parole de Darmanin, Camille Chaize : « Alors que tous les Français font des efforts pour respecter au maximum des différentes réglementations pour lutter contre cette épidémie, on voit un certain nombre de fêtards dans la totale irresponsabilité ».

- la préfète de police, Frédérique Camilleri : « la justice sera saisie de l’ensemble des faits commis ».

- et Rudy Manna, du syndicat policier « Alliance » : « ce sont des gens qui détestent l’État et la police, ils ne supportent pas une quelconque forme d’autorité ». Il précise, bien renseigné : « ils viennent de tout le sud de la France, voir même de l’Italie du Nord ».

Ça c’est la police, mais vient dans leur sillon, « la droite » :

- Valérie Boyer, sénatrice LR, condamne « une sorte de rave-party avec des teufeurs irresponsables »,

- Eric Diard, député LREM, « ce sont des anarchistes, des gens qui veulent en découdre »,

Mais aussi « la gauche » :

- Benoît Payan, maire PS de Marseille, estime que « rien ne justifie qu’on détruise les efforts collectifs pour endiguer le virus », et qu’en conséquence « les irresponsables devront répondre de leurs actes devant la justice ».

- Jean-Marc Coppola, adjoint PCF à la mairie, dit la même chose sur France info : « on va se réunir pour examiner ce qu’il y a lieu de faire, considérant que ce type de rassemblement qui ne respecte pas les protections sanitaires est inacceptable (d’autant que la veille, les artistes ont manifesté avec les protections sanitaires, masque et distanciation), va à l’encontre de tout ce que l’on tente de faire pour enrayer l’épidémie, avec en plus des dégradations de biens publiques inacceptables, nous allons d’ailleurs voir avec la municipalité comment traiter ces exactions. Certes, c’est le produit de plusieurs mois de confinement, mais de telles manifestations, non déclarées, et de tels comportements, ne peuvent être acceptés ».

Et pour être complet, il y a toujours le « professeur de médecine », pour donner la caution « scientifique », en la personne de Marc Leone, chef du service anesthésie-réanimation de l’Hôpital Nord, pour qui « ces joyeux fêtards portent une grande responsabilité », et « s’étonneront s’ils ne peuvent pas avoir les mêmes soins », car « la pression sur la réanimation est maximale, puisqu’on a 60 % de pression ».

Docteur, qui est « irresponsable » ?

Les jeunes, ou ceux qui ont organisé la destruction continue des postes et des lits des hôpitaux ?

Qui faut-il sanctionner ?

Celles et ceux qui veulent vivre, où ceux qui dressent contre la jeunesse et toute la population, depuis un an, la chape de plomb des interdits de se réunir, de se rassembler, de manifester… sauf d’aller travailler !

Qui faut-il condamner ?

Ceux qui nous ont dit « le masque est inutile », puis l’ont imposé ? Ceux qui disent « il faut se vacciner », puis définissent les « priorités » ? Ceux qui, gouvernement et agence européenne, nous disent que le vaccin AstraZeneca est « efficace », mais « ne peut exclure définitivement le lien avec les troubles de la coagulation rare » ?

Des milliers de jeunes ont manifesté, bravant les « injonctions scientifiques » de Macron, Castex ou Darmanin, Véran ou Blanquer.

Beaucoup de jeunes varois y étaient,

- comme d’autres, à la même heure, manifestaient à Toulon en organisant l’occupation du Théâtre Liberté,

- comme d’autres, la veille, samedi, manifestaient à Toulon contre les lois liberticides,

- comme d’autres encore, la veille, vendredi, manifestaient à Toulon devant l’inspection académique avec enseignants, parents et AED, contre la suppression de postes et d’heures dans les collèges et lycées varois…

- comme d’autres encore, la veille, jeudi, moins jeunes, salariés de l’usine Transfix, étaient en grève contre le plan de liquidation programmée de leur usine métallurgique.

Nul doute : la haine contre les jeunes manifestants de Marseille est l’expression de la terreur qui prend à la gorge ces « politiques » à tous les niveaux du « pouvoir », face à l’immense volonté de vivre des travailleurs et de la jeunesse, qui, pour cela, cherchent chaque jour avec toujours plus de force et d’audace, à se défaire de toutes les mesures réactionnaires que veut imposer Macron au compte des exigences du capital financier.

Les militants du POI, avec d’autres militants attachés à la défense des acquis ouvriers, dont les grandes conquêtes sociales arrachées par le combat de classe en 1936 et 1945, rassemblés au sein du Comité National de Résistance et de Reconquête, sont du côté des manifestants de Marseille, et rassemblent dans Informations ouvrières, chaque semaine, toutes les résistances qui s’expriment dans le pays comme à l’échelle internationale.

samedi 27 février 2021

Pour la défense de nos libertés individuelles et collectives

Communiqué du Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale

Pour la défense de nos libertés
individuelles et collectives :

RETRAIT DE LA LOI
SECURITE GLOBALE

ET DES DECRETS
SUR LE FICHAGE !


Depuis novembre 2020, en lien avec la coordination nationale "Stop loi Sécurité globale", le Collectif varois pour le retrait de la loi Sécurité globale invite les partisans de la liberté d’expression, les laïques et les démocrates à venir manifester leur opposition aux textes liberticides et à défendre nos libertés tant individuelles que collectives mais aussi pour dire NON aux violences policières le :

Mardi 16 mars 2021 : RV Place de la Liberté (Toulon) à partir de 12 heures.

Samedi 20 mars 2021 : RV Place de l’Opéra à 14 heures pour manifester.


L’actualité de ces derniers mois le montre, nous sommes toutes et tous concernés par les dérives sécuritaires, encore accentuées par la récente loi sur le séparatisme dite loi « pour le respect des principes de la République ».

Souvenons-nous des réponses particulièrement violentes faites au mouvement des Gilets jaunes lors des manifestations de 2018 et 2019 ! À ce jour, les procédures que les victimes de violences policières ont entreprises sont au point mort alors que les personnes accusées de violences contre des policiers ont été, elles, très rapidement condamnées.

Le Défenseur des droits n’arrête pas d’épingler le gouvernement

Dans ce contexte, l’indépendance et la liberté de la presse n’ont jamais été aussi menacées au cours des 40 dernières années et, alors que l’on bafoue le droit d’informer et d’être informé, les lois se succèdent aux fins d’empêcher que la résistance sociale et politique puisse s’organiser et s’opposer à l’ensemble des plans antisociaux du gouvernement et du patronat.

Tous surveillés = 7 milliards de suspects

Plus que jamais, la détermination de notre Collectif à lutter pour la préservation de nos libertés fondamentales se traduit par la demande du retrait de la proposition de loi dite "sécurité globale", du retrait du Schéma national du maintien de l'ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l'information.

Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés qui ont fait ce que nous sommes aujourd’hui, une République démocratique, laïque et sociale.

Liberté de se syndiquer (loi du 21 mars1884),
Liberté des communes (loi du 5 avril 1884),
Liberté de nous associer (loi de 1901),
Libertés des cultes (loi de 1905).

Allons enfants de la Patrie, le jour de gloire est arrivé !

Contre nous de la tyrannie économique et politique.

A celles et ceux qui ne veulent que nous asservir,

Nous leur disons : Ne touche pas à ma démocratie !!!


Contact: retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com - https://www.facebook.com/stoplsg83/ 

mardi 9 février 2021

Rassemblement samedi 13 février à Toulon, à 14 h

 Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale

Communiqué

La première des sécurités, c’est la liberté.

Poursuivons notre mobilisation contre l'arbitraire et pour les libertés.

L’État demande au citoyen de respecter les lois, mais le citoyen a le droit de demander le retrait de ces mêmes lois lorsqu’elles sont contraires aux principes démocratiques.

Alors que la France est maintenant classée dans les « démocraties défaillantes »i, seules l’expression de notre refus des lois liberticides et notre mobilisation pour exiger leur retrait total seront déterminantes.

Le Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale appelle à un nouveau rassemblement :

Samedi 13 février 2021 à 14 h - Place de l’Opéra à Toulon,

Pour exiger le retrait intégral :

  • De la proposition de loi Sécurité Globale ;

  • De la proposition de loi confortant les principes républicains (ex loi « séparatisme ») ;

  • Du nouveau Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) ;

  • Des 3 décrets du 2 décembre 2020 portant sur l’extension des fichiers de police PASP, GIPASP et EASP, organisant un fichage massif de la population et un contrôle de toutes ses opinions.

La démocratie n’est jamais acquise, il faut toujours la défendre !

Toulon, le 8 février 2021.

Signataires : Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var ( Attac Var), Comité actions luttes 83 (CAL 83), Comité de résistance et de reconquête du Var, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération varoise du Parti Communiste Français (PCF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes constituants de Cuers, Gilets jaunes La Marianne de Bandol, Gilets jaunes vallée du Gapeau, La France insoumise (LFI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Marche pour le climat, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Union Syndicale Solidaires, Union communiste libertaire (UCL), Zéro Fossile.

Contact : retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com

https://www.facebook.com/stoplsg83/


i L’indice de démocratie est calculé tous les ans par l’unité de recherche du groupe The Economist.

samedi 30 janvier 2021

Intervention du POI au rassemblement du 30/1 à Toulon

 

Le Parti Ouvrier Indépendant tient à souligner que Macron et son gouvernement sont déterminés par un seul but : servir les intérêts des capitalistes, du système capitaliste.

Et pour cela, ils n'hésitent pas à multiplier les décisions, les contre-réformes, les décrets qui visent à faire payer aux exploités et à la jeunesse la survie de ce système qui mène à la barbarie. Un million de travailleurs, de jeunes ont perdus leur emploi depuis mars 2020, alors que des centaines de milliards sont distribués aux grands patrons qui les utilisent à leur guise et selon leurs besoins.

La jeunesse est sacrifiée, réduite à la précarité. L’enseignement auquel les jeunes ont droit est disloqué, leurs diplômes détruits, les facultés fermées.

 - Nous savons tous que la réforme des retraites reste leur principal objectif, même s’ils ont été mis en échec par les grèves de fin 2019-début 2020,

- Nous savons tous qu’ils veulent détruire les principales conquêtes ouvrières de ce pays, arrachées notamment par les luttes de classes de 1936 et 1945, conquêtes que sont en particulier la sécurité sociale, et les services et entreprises publiques,

- Nous savons tous que le virus a pu se répandre par les politiques successives de démantèlement des hôpitaux, en France comme dans de nombreux pays, ainsi qu'à travers les mensonges permanents sur tous les éléments constitutifs de la protection sanitaire des populations, masques, tests, vaccins…

- Enfin, et c’est la raison de notre présence ici ce matin comme depuis maintenant plus d’un mois, nous savons tous que pour faire passer ces destructions, il faut faire taire le peuple, il faut tenter de le terroriser par une avalanche de mesures liberticides.

 Face à cette situation, une immense colère ne cesse de s’affirmer, il y a de multiples combats de résistance, il y a ces manifestations régulières dans tout le pays.

On ne manquera pas de s’interroger sur un fait : cet état d’esprit qui ne cesse de progresser, ne semble pas encore avoir atteint les plus hauts sommets des organisations, particulièrement des syndicats.

- S’agirait-il d’une peur des lendemains incertains ? Faudrait-il se borner à « limiter les dégâts », ou rendre le capitalisme un peu plus « humain » ?

- Pourquoi ne pas avoir porté, par exemple, l’exigence de transparence face aux chiffres assenés tous les soirs par un commis du gouvernement ?

- Pourquoi, face à l’avalanche de projets de lois et décrets liberticides, n’y a-t-il pas d’engagement ferme dans le combat pour arracher le retrait de ces textes ?

 Il nous semble légitime de débattre de toutes ces questions, car rien ne justifie que ce que nos anciens ont réalisés en 1936 ou 1945 serait devenu impossible aujourd’hui.

Le POI estime pour sa part que cette réflexion, cette recherche, sont bien à l’ordre du jour, et que déjà se dessinent et prennent forme les exigences suivantes :

- Retrait pur et simple de la réforme des retraites !

- Abrogation et retrait de tous les décrets liberticides, abrogation de l’état d’urgence !

- Arrêt de la répression et particulièrement celle faite à l’encontre des jeunes, qui veulent vivre, étudier et faire la fête !

- Cessation immédiate de toutes les remises en cause des droits des médecins, liberté de prescrire, aucune confiance au « conseil scientifique », à « la Haute autorité de santé » : dissolution !

- Arrêt de toutes les fermetures d’hôpitaux, de toutes les suppressions de services publics

- Publication de tous les contrats passés avec les trusts pharmaceutiques !

Il n’y a rien à attendre de ce gouvernement, seule la mobilisation des travailleurs et de la jeunesse, entraînant leurs organisations, sera capable d’imposer la satisfaction de ces revendications qui permettent de protéger réellement les travailleurs et leurs familles de la maladie et de la misère sociale.

Je vous invite à lire notre journal Informations Ouvrières, à y transmettre vos expériences, vos contributions, et à venir en discuter lors des rencontres du Comité varois de résistance et de reconquête des acquis de 36 et 45.

vendredi 22 janvier 2021

La première des sécurités, c’est la liberté

 

Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale

Communiqué de presse

La première des sécurités, c’est la liberté.

Poursuivons notre marche contre l'arbitraire et pour les libertés. Le Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale appelle à nouveau, pour le retrait de la loi de sécurité globale, samedi 30 janvier 2021 à 10 h 00 place de l’opéra à Toulon pour rejoindre, ensuite et en manifestation, la place du Mûrier.

Le 16 janvier, les collectifs #stoploisecuritéglobale ont rassemblé plus de 200 000 personnes avec 88 mobilisations dans toute la France. Dans plusieurs villes, le collectif Soutien à la Maskarade a rejoint les cortèges, en soutien aux teufeurs poursuivis le 31 décembre dernier.

Bien que les manifestants soient calmes, plusieurs rassemblements (Paris, Montpellier, Lyon, Limoges, Toulouse, …), ont été victimes : de déluges de gaz lacrymogènes, de saisie de matériel de sonorisation et de véhicules sonorisés, de l’interdiction de défiler en musique et des conducteurs ont été emmenés au commissariat. Après l’interdiction de filmer, devons-nous nous préparer à l’interdiction d’écouter de la musique ?

L’état d’urgence sanitaire ne justifie pas -et ne justifiera jamais-, l’inscription de mesures d’exception dans le droit commun.

La sûreté ce n’est pas la sécurité. La sûreté est le garant de la dignité humaine. Celles et ceux qui à l’Assemblée nationale modifient la loi, vont à l’encontre de l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et remettent ainsi en cause les droits imprescriptibles du peuple français que sont la liberté, la sûreté et la résistance à l'oppression.

Aussi, dans un contexte autoritaire et de défiance envers le gouvernement, le Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale a décidé de poursuivre et d’intensifier la mobilisation pour le retrait -ou l’abrogation-, de tous les textes liberticides.

La démocratie n’est jamais acquise, il faut toujours la défendre !

Nous vous invitons à un point presse le samedi 30 janvier 2021 à 10 h 15 sur les marches de l’Opéra de Toulon.

Toulon, le 22 janvier 2021.

Signataires : Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var ( Attac Var), Comité actions luttes 83 (CAL 83), Comité de résistance et de reconquête du Var, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération varoise du Parti Communiste Français (PCF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes constituants de Cuers, Gilets jaunes La Marianne de Bandol, Gilets jaunes vallée du Gapeau, La France insoumise (LFI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Marche pour le climat, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Solidaires, Union communiste libertaire (UCL), Zéro Fossile.

Contact : retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com

dimanche 10 janvier 2021

Marche des libertés samedi 16 janvier à Toulon, à 10 h

DEFENDONS NOS DROITS ET LIBERTES !

Un collectif local de 20 associations, syndicats, organisations politiques, assemblées populaires et groupes de Gilets jaunes appelle à l'arrêt immédiat des manœuvres liberticides du gouvernement. Et vous ?

Le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés fondamentales de toutes et tous.

Il profite de l’état d’urgence sanitaire qui confie à l’Exécutif des pouvoirs exceptionnels pour faire passer des lois et promulguer des textes qui portent atteinte aux libertés et aux droits sociaux.

La proposition de loi « sécurité globale » crée un précédent dans l'histoire de notre pays qu’elle place désormais sous surveillance généralisée tout en restreignant la liberté de la presse et la liberté d'observer.

Elle s’inscrit par ailleurs dans un continuum sécuritaire avec une succession de textes liberticides :

  • Le Schéma national du maintien de l'ordre valide la stratégie du conflit et porte notamment atteinte à la liberté de la presse ;

  • Le projet de loi dite « confortant le respect des principes de la République » s’en prend à la liberté d’association ;

  • Trois décrets du 2 décembre dernier autorisent le fichage généralisé des personnes en fonction de leurs opinions, mais également de leur appartenance syndicale ;

  • Un amendement à la loi de programmation de la recherche criminalise le droit à manifester des étudiant.es (censuré par le Conseil constitutionnel parce qu’il n’avait pas lieu d’être dans ce texte-ci, quid d’une réapparition dans un prochain texte ?)

Face aux licenciements, à la croissance des inégalités, à l’explosion de la pauvreté, le gouvernement se donne les outils pour surveiller, réprimer et essayer de contenir la contestation et les luttes sociales.

Dans un contexte de montée du chômage et de la précarité, de démantèlement des services publics et de remise en cause des droits et garanties collectives, ces atteintes à nos droits et libertés publiques individuelles et collectives construisent un avenir où violences sociales, répression et violences étatiques seront facilitées.

 Les syndicats, associations, partis politiques, assemblées populaires, collectifs et groupes de Gilets jaunes signataires dénoncent le discours sécuritaire du gouvernement qui, au prétexte de sécurité, met en grand danger nos droits et nos libertés.

La diffusion des images de l’évacuation violente d’un camp de migrants place de la République à Paris et du passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler est venue percuter la proposition de loi « Sécurité globale ».

Les manifestations pour l’abandon de la loi« Sécurité globale » dans tout le pays ont d’ores et déjà réuni des centaines de milliers de personnes.

Leur succès, partout en France, a fragilisé la position du gouvernement et nourri une crise politique autour de l’article 24.

Mais le compte n’y est pas : c’est le retrait total de la proposition de loi « Sécurité globale » et de toutes les mesures liberticides que nous exigeons.


La Commission
Nationale Consultative des Droits de l’Homme : « Il n’est pas possible qu’en France, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, une telle proposition de loi soit adoptée tant elle est attentatoire aux droits et libertés et contraire à notre modèle de société.»

La Défenseure des droits « souligne l’importance du caractère public de l’action des forces de sécurité qui permet son contrôle démocratique, notamment par la presse et par les autorités en charge de veiller au respect de la loi et de la déontologie ».

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : « la proposition de loi dite de sécurité globale porte des atteintes importantes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, notamment le droit à la vie privée, le droit à la liberté d’expression et d’opinion, et le droit à la liberté de réunion pacifique ».


FAISONS RECULER LE GOUVERNEMENT !

REJOIGNEZ-NOUS

SAMEDI 16 JANVIER à 10 H,

à TOULON, PLACE DE L’OPERA

Ensemble, exigeons :

  • Dès maintenant : le retrait total de la proposition de loi de « Sécurité globale » ;

  • Le retrait des décrets du 2 décembre ;

  • L’abandon d’une logique sécuritaire et liberticide qui affaiblit les possibilités d’expression de la population et restreint les libertés et les droits ;

  • Le rétablissement de nos droits sociaux, syndicaux et de nos libertés de circulation, de rassemblement et de manifestation.

Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var (Attac Var), Comité actions luttes 83 (CAL 83), Comité de résistance et de reconquête du Var, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes constituants de Cuers, Gilets jaunes La Marianne de Bandol, Gilets jaunes vallée du Gapeau, La France insoumise (LFI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Marche pour le climat, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Solidaires, Union communiste libertaire (UCL).