mercredi 30 décembre 2020

Nous voulons vivre libres !

Communiqué de presse du

#collectif varois pour le retrait de la loi sécurité globale

Depuis plusieurs semaines, en plein « état d’urgence », des milliers de citoyennes et de citoyens manifestent dans toute la France pour exiger que la politique répressive et liberticide du gouvernement Castex-Macron s’arrête, pour que la proposition de loi sécurité globale ainsi que le nouveau schéma national du maintien de l’ordre, le projet de loi « confortant les principes républicains » (précédemment intitulé « sur les séparatismes ») et les décrets relatifs au fichage généralisé des personnes en fonction de leurs opinions philosophiques, politiques, religieuses ou syndicales, soient retirés.

Alors que la proposition de loi sécurité globale sera examinée au Sénat en janvier, le collectif varois pour le retrait de la loi sécurité globale appelle d’ores et déjà à manifester le 3 janvier, le 09 janvier et le 16 janvier à 10h00 à Toulon, place de l’opéra.

Menotté et plaqué au sol sur le ventre par au moins trois policiers, Cédric Chouviat est mort le 3 janvier 2020, à l’âge de 42 ans, lors d’un banal contrôle routier. Victime d’une clé d’étranglement faite par un policier, Cédric Chouviat a crié à sept reprises « j’étouffe ! » avant de perdre connaissance. Il décède le 5 janvier soit 48 h après, au service de réanimation de l’hôpital européen GeorgesPompidou.

Le collectif varois pour le retrait de la loi sécurité globale donne rendez-vous à celles et ceux qui ont à cœur de défendre les libertés, à l’occasion de la Marche blanche à Paris en mémoire de Cédric Chouviat, le :

Dimanche 3 janvier 2021 à 10 h 00 place de l’OPERA à Toulon.

Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés. Nous exigeons plus que jamais le retrait du projet de loi de sécurité globale, l'abrogation de tous les décrets liberticides et nous continuerons de nous faire entendre à cet effet.

Signataires :

Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var ( Attac Var), Comité actions luttes 83 (CAL 83), Comité de résistance et de reconquête du Var, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes constituants de Cuers, Gilets jaunes La Marianne de Bandol, Gilets jaunes vallée du Gapeau, La France insoumise (LFI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Marche pour le climat, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Solidaires, Union communiste libertaire (UCL).

 Contact : retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com

jeudi 17 décembre 2020

Retrait de la loi de sécurité globale !

Depuis le début du quinquennat, le gouvernement poursuit une dérive autoritaire dans la gestion de la crise sanitaire comme dans le maintien de l’ordre et le fonctionnement des institutions. Alors même qu’il a fait la preuve de son incapacité à prendre les mesures aptes à protéger la population, le gouvernement instrumentalise l'épidémie pour instaurer des restrictions aux libertés. Les lois d’urgence se succèdent et, de fait, le fonctionnement « normal » de la République est mis entre parenthèses. Alerte ! Le Ministère de l'intérieur a publié le 4 décembre trois nouveaux décrets autorisant le fichage des individus selon leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses en surveillant les réseaux sociaux !

Alors que la proposition de loi « sécurité globale » a été dénoncée par l’ONU, par la Cour européenne des droits de l'homme, par la défenseure des droits, les rapporteurs de l’ONU la jugeant « incompatible avec le droit international des droits de l’homme », le gouvernement s’acharne à faire passer la loi « Sécurité globale ». Pourquoi cet entêtement si ce n’est pour réprimer les mouvements sociaux, pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations ? C’est pour imposer de plus en plus brutalement sa politique de destruction des droits sociaux et renforcer ses attaques contre le monde du travail, la jeunesse et les retraités...

La loi Sécurité Globale vise notamment à liquider la liberté d'expression en général, la liberté de la presse et le droit de manifester en particulier :
- en dérégulant l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre (art. 21),
- en légalisant la surveillance par drones (art. 22),
- en empêchant de filmer les répressions policières (art. 24).
Dans la continuité des rassemblements et manifestations du 28 novembre, du 5 et du 12 décembre, nous décidons de ne rien lâcher. Nous exigeons le retrait du projet de loi de sécurité globale et l'arrêt de toutes les lois et décrets liberticides.
C'est pourquoi nous appelons à nous rassembler
Jeudi 17 décembre à Toulon
à 18 h au Carré du Port
Venez avec vos casseroles, faites-vous entendre !
Signataires :
► FSU, Solidaires
► EELV, Génération.s, LFI, NPA, POI
Assemblée populaire et thématique du dimanche, Assemblée populaire et citoyenne du grand Toulon, Attac, CAL83, Collectif motards 83, Comité de Résistance et de Reconquête du Var, Gilets jaunes de Bandol, Gilets jaunes Vallée du Gapeau, LDH, UCL

mercredi 11 novembre 2020

Informations ouvrières n° 630 en libre accès

En raison du confinement, ce numéro d'Informations ouvrières est en libre accès sur le site https://infos-ouvrieres.fr/


Vous pourrez notamment y lire :

- en page 2, un article sur le conseil de défense : "Qui gouverne ce pays ?",

- en pages 3 et 4, des articles et communiqués sur la grève du 10 novembre et les manifestations dans l'enseignement,

- en page 5, un compte-rendu sur la manifestation à l'initiative du CLRR qui a rassemblé 250 personnes au Puy pour la levée du confinement et le rétablissement des libertés individuelles et collectives,

- en page 7, un article sur la venue du ministre Veran à l'hôpital de Draguignan ("Le ministre, discret comme un voleur"), suivie trois jours après par une manifestation des personnels avec leurs syndicats FO, CGT et Sud ("Une conférence de délégués sur fond de nombreuses mobilisations"),

- en page 8, la réaction du président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée à la campagne contre "l'islamo-gauchiste",

- en pages 12 et 13, des articles et correspondances après l'élection de Biden aux Etats-Unis.

Nous vous invitons à lire le journal, à le faire circuler en envoyant le lien à vos contacts, et pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, à le faire en remplissant votre bulletin en dernière page du journal ou en nous contactant à l'adresse parti.ouvrier.independant.83@gmail.com

samedi 7 novembre 2020

Informations ouvrières n° 629 en libre accès

En raison du confinement, ce numéro d'Informations ouvrières est en libre accès sur le site https://infos-ouvrieres.fr/


Vous pourrez notamment y lire :

- en page 1, un article de Lucien Gauthier : "Etats-Unis, crise, confusion et chaos",

- en pages 2 et 3, des articles et communiqués sur le reconfinement ("incohérence, rejet, crise..."),

- en pages 4 et 5, un retour sur la rentrée scolaire du 2 novembre,

- en page 7, une tribune de Laurent Brun, secrétaire général CGT cheminots,

- en page 8, le compte-rendu de la réunion de la délégation permanente du CNRR qui a décidé de maintenir la Convention nationale des délégués le 21 novembre en visio,

- en page 9, le communiqué du POI du 3 novembre,

- en page 15, la déclaration du PT d'Algérie après le référendum du 1er  novembre.

Nous vous invitons à lire le journal, à le faire circuler en envoyant le lien à vos contacts, et pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, à le faire en remplissant votre bulletin en dernière page du journal ou en nous contactant à l'adresse parti.ouvrier.independant.83@gmail.com

lundi 31 août 2020

Covid 19, Toulon "épinglé en rouge"...

Après les annonces du premier ministre en conférence de presse, qui décide de classer le département du Var en zone rouge, c’est-à-dire « en niveau élevé de vulnérabilité », le préfet du Var a donc, ce 27 août, publié un arrêté « imposant le port du masque pour les personnes de 11 ans et plus, dans l’ensemble des lieux publics dans la commune de Toulon ».

N’importe quel varois qui connaît les fréquentations touristiques dans le département, se demande comment le virus s’arrête aux frontières de Toulon, évitant soigneusement d'autres communes de la côte…

Il n’est certes pas question de minimiser l’état de propagation et de virulence d’un virus.

Il s’agit de vouloir détenir les vrais chiffres et justifications au regard des multiples mensonges qui sont apparus au fil des mois dans la gestion de cette pandémie, par le gouvernement.

Vous trouverez ci-dessous la carte des hospitalisations dans le Var pour cause de Covid-19, élément de comparaison possible (avec le nombre de décès) depuis le début de l'épidémie, qui permet de relativiser le niveau de vulnérabilité aujourd'hui dans le département, comme d’ailleurs dans l'ensemble du pays :

La lecture de l’arrêté du Préfet, qui comporte 10 « Vu » (censés lister les textes administratifs de référence), et 13 « considérant » (visant à justifier cet arrêté), s’inscrit dans la lignée de la communication du gouvernement. Pour n’en citer que deux : 

- Le « vu » n° 10 : « Vu les circonstances exceptionnelles découlant de l’épidémie de Covid-19 ». Ce n’est ni une loi, ni un décret, c’est une appréciation gouvernementale, qui a déclenché une série de décisions durant de nombreux mois, à commencer par le confinement total de toute la population pendant trois mois. Mais aussi la décision de ne pas porter de masques « qui ne servent à rien si on n’est pas malade » (porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, le 17 mars).

On apprendra assez vite que cette affirmation est la conséquence d’une incapacité à les fournir, comme les tests. On apprendra aussi que le « conseil scientifique » censé conseiller Macron et ses ministres, est truffé « d’experts » largement rétribués par des trusts pharmaceutiques (cf. le livre du Pr Christian Perronne intitulé « Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? »).

- Le « considérant » n°1 cite les déclarations de l’OMS du 30 janvier, en oubliant de préciser son injonction du 16 mars « Nous avons un message simple à tous les pays : testez, testez, testez ! ». Ce que refusera de faire la France, mais pas l’Allemagne : on connaît l’écart entre ces deux pays en termes de résultats face à cette pandémie.

Bref, l’imprécision, le mensonge, et donc une immense colère domine et s’enracine, alors que dans le même temps, les ministres poursuivent, sans masque, le travail de démantèlement de tout l’édifice des droits collectifs arrachés par la classe ouvrière, en premier lieu ses statuts et conventions collectives. Ce n’est pas un hasard de calendrier qui voit le premier ministre, le même jour, faire une conférence de presse pour « épingler en rouge » des populations entières, et aligner devant les patrons du MEDEF 10 milliards de baisse d’impôts « de production » en plus des 100 milliards du « plan de relance »… après que le président du conseil scientifique ait déclaré froidement deux jours plus tôt : « Il y aura des contaminations à l’école, mais on va les gérer » !

Macron a passé plus d’un mois sur son rocher de Brégançon. Il a rencontré une personne âgée et grignoté un repas avec le maire de Toulon. Seul, protégé par une nuée de barbouzes privés.

Il n’a donc pas vu les dizaines de gilets jaunes qui ont recommencé à investir quelques ronds-points, ni la réunion qui s’est tenue à La Seyne regroupant des militants de l’industrie et décidant de mandater deux des leurs à la réunion nationale du 26 septembre avant la convention nationale des comités de résistance et de reconquête des acquis de 36 et 45.

Lors de la rentrée scolaire, d’ores et déjà plusieurs assemblées générales sont programmées dans des établissements scolaires pour signifier à Blanquer et son gouvernement ce que sont les revendications qu’impliquent le statut d’enseignant et les exigences scolaires dues aux élèves et aux parents.


lundi 25 mai 2020

Communiqué du Comité du Var du POI


Ce lundi 25 mai, le préfet du var a publié un arrêté interdisant la manifestation annoncée à 14 h, qui revendique « la gratuité des masques et des tests pour tous ».

Revendications parfaitement justifiées, que le POI partage et porte toutes les semaines dans son journal Informations ouvrières, via les nombreux reportages et témoignages qui expriment ces exigences.

Or le préfet du Var, muni des cinq codes, deux lois, et quatre décrets qu’il cite dans son document, y ajoute dix
« considérants » pour justifier son interdiction. Une « armure » impressionnante de textes, propres à « la guerre » en cours.

Tout y est, le code pénal, le code de la route, mais aussi bien entendu le code de la sécurité intérieure, et tous les décrets récents «
 pour faire face au covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ».

On ne peut tous les citer, sauf peut-être le dernier considérant qui dit, « en application du décret du 11 mai », que « tout rassemblement autre que professionnel sur la voie publique de plus de dix personnes est interdit ».
En clair, plus de dix personnes au travail, c’est bon, allez-y, mais revendiquer à plus de dix, c’est non ! Et ça vaut « six mois de prison et 7500 euros d’amende ».

Tout se tient : faire « rentrer » au travail, et faire taire les résistances… Un régime d’État a déjà fait ça, en France, chacun le sait. Un régime corporatiste totalitaire, vendu aux exigences des nécessités de la guerre au service des intérêts capitalistes.

Le POI affirme son soutien aux revendications portées par les initiateurs de cette manifestation, et poursuit son engagement aux côtés des travailleurs et militants qui refusent ces diktats liberticides. Avec d’autres militants, ils préparent la conférence nationale du CNRR du 6 juin qui met au centre la défense et la reconquête des acquis de 36 et 45.

Toulon, le 25 mai 2020, 14 heures

dimanche 12 avril 2020

Informations ouvrières en accès libre sur internet

Pendant le confinement, malgré toutes les difficultés, Informations ouvrières continuera de paraître. Il est en accès libre sur https://infos-ouvrieres.fr/

C'est pourquoi le journal a plus que jamais besoin du soutien financier de ses lecteurs. Alors abonnez-vous, proposez l'abonnement autour de vous !

dimanche 8 mars 2020

Rassemblement contre le plan Trump sur la Palestine


Une centaine de manifestants se sont rassemblés samedi 8 février à Toulon, place du Mûrier, afin de protester contre le "plan" Trump et la réaction de la France à celui-ci. C'est l'association Varois pour la Paix et la Justice en Méditerranée (VPJM) qui a pris l'initiative de ce rassemblement et a proposé à d'autres organisations de s'y joindre. Les représentants de plusieurs organisations ont pris la parole : VPJM, LDH, Mouvement de la paix, PCF, et POI. Dominique Canut est intervenu pour le Comité du Var du POI :


« Le nouveau plan de paix promis par Trump confirme les précédents, alors que depuis des mois des Palestiniens et Juifs s’organisent pour défendre la solution d’un seul Etat. Macron s’inscrit dans le sillage de Trump.
Le nouveau projet du gouvernement impérialiste américain vise à liquider les droits nationaux des palestiniens. Il est considéré comme « l'accord du siècle » promis par Trump entre israéliens et palestiniens. En fait, il n'est que la confirmation que pour le principal représentant de l'impérialisme américain, Jérusalem devient la capitale indivisible de l'état d’Israël.
L'état israélien pourra annexer les colonies dites illégales au regard du droit international.
Une zone très limitée de la proche banlieue de Jérusalem pourrait devenir la capitale « d'un état palestinien ».
Le droit au retour des Réfugiés palestiniens à l'intérieur de l'état israélien est supprimé (le droit au retour à la terre).
Pour rejoindre une organisation internationale, l’OLP comme autorité palestinienne, devra obtenir le consentement de l'état colonial israélien.
Evidemment, cet accord interdit à toute représentation palestinienne la possibilité d'engager des actions juridiques contre Israël ou les États-Unis.
Ce nouveau « plan de paix » n’est que la continuité des précédents !
Déjà en 2007, l'ancien président du congrès juif américain avait décrit le processus de paix au Moyen-Orient comme étant peut-être la supercherie la plus spectaculaire de l’histoire diplomatique moderne.
Lorsque les peuples veulent se libérer du joug impérialiste les résolutions de l’ONU ne sont jamais appliquées… les interventions militaires impérialistes jamais condamnées.
Et Macron, en bon élève de Trump, à la tête d’un pays, la France, 3ème exportateur d’armes au monde, faiseur de guerre, s’est servilement engouffré dans les pas de Trump.
Si le plus long processus de paix de l’histoire n’a toujours pas débouché sur la moindre perspective de paix, c’est parce que la paix implique la réalisation de la démocratie politique et des droits égaux, à commencer par ceux des populations opprimées.
La position de deux états c’est la négation de la revendication d’un seul état sur tout le territoire de la Palestine.
Tous les sondages indiquent que de plus en plus de palestiniens défendent la solution d'un seul état. Depuis les mois, des militants palestiniens arabes et juifs s’organisent à l’intérieur même de l’État Israélien pour construire cet objectif démocratique sur la totalité du territoire de la Palestine historique.
La direction palestinienne mise en place à Oslo, en acceptant d’être le mandataire de l’occupation et de la colonisation sioniste a de fait contribué à l’illusion qu’il était possible de faire coexister deux Etats dont les intérêts sont totalement opposés et contradictoires. Il est grand temps d’abandonner définitivement l’illusion de deux états contraires aux principes de la lutte de libération nationale, à bien des égards.
La lutte en Palestine n’est pas un conflit de frontières, mais bel et bien une lutte de libération nationale. Le but est d’établir un seul État démocratique, dans lequel chacun vivra en totale égalité, habitants actuels du pays, comme ceux qui ont été expulsés de leur maison en 1948 et 1967.
Cette campagne qui se mène en Palestine offre une solution fondée sur la liberté et l’humanisme. Elle permet d’unir Le peuple palestinien, de construire des alliances avec les luttes populaires, démocratiques dans la région Arabe et d’associer à la lutte les juifs épris de justice qui combattent le sionisme et le colonialisme.
Vive la Palestine libre ! »






vendredi 7 février 2020

25 janvier 2020 : appel "pas de guerre contre l'Iran"

Samedi 25 janvier, afin de répondre à l'appel initié par les organisations américaines « pas de guerre contre l’Iran », le Comité du Var du POI a décidé d'organiser une diffusion militante à Toulon, place du Mûrier. Nous avons diffusé l'appel du Bureau national, rejoints par des militants d'autres organisations qui se sont associées au rassemblement : Mouvement de la paix, Ligue des Droits de l'Homme, Varois pour la paix et la justice en Méditerranée.