En finir avec la politique du gouvernement
aux ordres de l'Union européenne !
Le
23 novembre prochain, la fédération des Bouches-du-Rhône du POI vous invite largement,
travailleurs, militants, élus, jeunes engagés dans le combat contre la réforme
des retraites, la réforme des rythmes scolaires, contre les licenciements,
contre la mise en place de la Métropole, à participer à un meeting régional
ouvrier et internationaliste.
Nous vous invitons à un meeting politique de combat contre
l’austérité,
contre le gouvernement Hollande-Ayrault et l’Union européenne.
Ce
gouvernement multiplie les contre-réformes pour répondre aux exigences de
l’Union européenne et du FMI de baisse du coût du travail, exigence des patrons
qui conduit à l’aggravation de l’exploitation, à la précarisation générale avec
toutes ses conséquences dramatiques en matière de vie sociale.
À
Marseille, le chômage frappe près de 20% des travailleurs et 30% des jeunes,
une personne sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté, des quartiers
entiers sont totalement sinistrés.
Depuis
des années, les gouvernements successifs ont aidé, financé les plans de
restructuration et de licenciements, détruisant tout le tissu industriel (la
réparation navale, la pétrochimie, Net cacao, Fralib).
Pendant
la campagne des présidentielles, les représentants des partis prétendant défendre les intérêts de la classe ouvrière
sont venus dans ces usines, pour soutenir les salariés en grève contre les
licenciements et les restructurations.
Aujourd’hui,
le gouvernement Hollande-Ayrault poursuit la politique d’accompagnement des
plans de licenciements, c’est maintenant : Ken one, les Moulins Maurel, la
SNCM…
Dans
notre département, ce sont 50 000 emplois de plus qui sont menacés !
C’est
dans cette situation de saccage organisé, que M. Ayrault et cinq ministres ont
fait le déplacement sur Marseille cet été, puis M. Valls à la rentrée pour y
proposer « un pacte national contre la violence ».
Mais la
principale violence exercée contre les jeunes, les travailleurs et l’ensemble
de la population n’est-elle pas celle d’interdire le droit au travail, le droit
au salaire ?
Alors
« un pacte national » pour quoi faire ?
Pour
mettre en place l’union sacrée, avec des élus de droite et de gauche, des
représentants des partis, des syndicats, et la « société civile »
tous réunis pour faire de Marseille un laboratoire de la désagrégation
sociale ?
Les travailleurs
ne veulent pas de cette désagrégation sociale
conduite par le
gouvernement, et rejettent sa politique.
C’est
la raison du résultat de Brignoles : 67,7 % des électeurs ont refusé
d’aller voter lors de la cantonale partielle !
C’est
la raison de l’éviction de la Ministre Carlotti, candidate soutenue par
Hollande, dès le premier tour de la primaire socialiste !
Une
chose est sure : quel que soit le candidat qui sera élu Maire, il aura
face à lui les élus du département, mobilisés depuis des mois contre la mise en
place forcée d’une Métropole qui détruit les communes et la démocratie
républicaine, liquide des milliers d’emplois chez les personnels territoriaux
et détruit les services publics pour satisfaire le MEDEF et les
multinationales.
A Marseille, comme dans tout le pays, les
travailleurs ne veulent
pas de cette politique de destruction, en
témoigne la formidable mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires ou
encore l’explosion de colère des travailleurs de Gad, qui avec leurs syndicats
crient : « On ne se laissera pas faire ! »
Alors
qu’est-ce qui permet au gouvernement de continuer ?
N’est-ce
pas l’aide apportée par ceux qui se disent du côté des travailleurs, ou du côté
des Marseillais mais veulent enfermer les revendications dans le cadre voulu
par le gouvernement ?
L'éditorial
de L'Humanité du 4 octobre est clair : « La réforme (des rythmes scolaires)
portera ses fruits si l'on sort par le haut de la confusion actuelle. » Un
soutien ouvert pour la mise en place de la réforme !
Ainsi à
Marseille, alors que le conseil municipal s’est prononcé pour le report de la
mise en place de la réforme, M. Menucci, candidat du PS à la Mairie, regrette
que le Maire « ferme d'emblée la porte à cette réforme »
et multiplie les réunions dans les groupes scolaires pour la mettre en
place, contre la volonté des parents, des instituteurs et des organisations
syndicales. Le même candidat qui a fait sa campagne électorale contre les
personnels territoriaux et leur syndicat.
La
révolte grandissante des instituteurs et des parents contre la réforme des
rythmes scolaires, avec à Paris l’appel de tous les syndicats à la grève le 14
novembre, repris au plan national par FO et la CGT, comme précédemment les
appels communs à la journée de grèves et de manifestations du 10 septembre puis
du 15 octobre appelées par les
confédérations CGT, FO, la FSU et Solidaires, contre la réforme des retraites,
indiquent une autre voie : celle de la classe ouvrière unie avec ses
organisations syndicales qui se dresse clairement contre les lois
réactionnaires du gouvernement.
Cette voie maintenant s’impose : tout faire
pour réaliser l’unité des travailleurs et des organisations et, sans craindre
de « désobéir » à Bruxelles, oser affronter ce gouvernement pour le
faire céder.
Ce sera le premier pas concret pour sortir la
société de l’impasse.
Cette
impasse, c’est celle de la domination du capital financier, servi par les
institutions de la Ve République et de l'Union européenne. Dans
toute l’Europe elle provoque le soulèvement des peuples.
Nous
vous invitons à un meeting internationaliste, avec un camarade syndicaliste
venu du Portugal, participant de la conférence de Tarragone le 17 mars dernier
qui a rassemblé des militants venus de toute l’Europe pour œuvrer à l’unité
contre les plans de la Troïka.
Pour le
POI, le moment est venu de débattre fraternellement de ces questions avec tous ceux qui sont engagés dans les combats
de défense des conquêtes sociales, de la démocratie et de la République.
Retraites, rythmes scolaires, métropole, licenciements,
précarité...
En finir avec la politique de ce gouvernement aux ordres de
l'Union européenne
Meeting
régional du POI à Marseille
sous la présidence de Claude Jenet, Secrétaire national
avec la présence de Daniel Gluckstein et Gérard
Schivardi,
Secrétaires nationaux
et d’un militant syndicaliste Dockers du Portugal
Samedi
23 novembre 2013 à 15 h.
Château
des Fleurs – 16 bd Michelet – 13008
(Métro
Rond-Point du Prado)
Départ depuis Toulon : inscrivez-vous à l’adresse e-mail parti.ouvrier.independant.83@gmail.com