jeudi 5 septembre 2013

Rassemblement contre l'intervention militaire en Syrie


Rassemblement dimanche 8 septembre à 10 h
à Toulon, en bas du Cours Lafayette :

Avec ou sans l’ONU, avec ou sans vote du Parlement,
Non à toute intervention militaire en Syrie !

Devant l’imminence d’une intervention militaire directe contre la Syrie, le POI s’est, le 1er septembre, adressé à toutes les organisations ouvrières et démocratiques qui se sont prononcées contre cette intervention :

« Imperturbablement, Hollande réaffirme sa détermination à participer à l’agression militaire américaine contre la Syrie, bien que les voix se multiplient, de tous bords, pour refuser cette agression.
Tout l’indique : dans notre pays, comme aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc., la population dans sa grande majorité rejette la marche à la guerre. Rien ne saurait légitimer cette agression contre le peuple syrien, ni les décisions de Hollande, ni la discussion au Parlement, ni les décisions de l’ONU.
Dans une telle situation, confronté à l’incroyable prétention de Hollande, usant des pouvoirs exorbitants que lui accordent les institutions de la Ve République, d’engager la France dans cette agression contre le peuple syrien, comment le mouvement ouvrier et démocratique pourrait-il ne pas prendre ses responsabilités ? Ne revient-il pas, d’urgence, de prendre toutes les initiatives permettant aux travailleurs, militants et jeunes de se rassembler pour faire entendre d’une voix puissante, massive et unie l’exigence : “Non à la guerre ! Non à l’intervention militaire en Syrie ! Ni Hollande, ni ce Parlement, ni l’ONU ne peuvent prétendre engager notre pays dans la guerre ! » (1)

Du point de vue des droits des peuples, aucune légitimité ne peut être reconnue à l’intervention militaire qui menace car cette intervention se mène au compte des multinationales, des banques et des spéculateurs.

Tout comme, dans notre pays, la contre-réforme Hollande-Ayrault des retraites a pour seul objet de satisfaire aux diktats de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international. Du point de vue des intérêts de travailleurs, des jeunes, des chômeurs et des retraités, elle n’a aucune légitimité : elle doit être retirée.


Non à la guerre ! Non à l’exploitation !

(1)     Pas de réponse à notre proposition au plan national trois jours plus tard. Dans le Var, le PCF nous a répondu « partager la démarche dans l’urgence de la situation » mais « ne pas avoir matériellement la capacité » de nous rencontrer.