Rassemblement dimanche 8 septembre à 10 h
à Toulon, en bas du Cours Lafayette :
Avec ou
sans l’ONU, avec ou sans vote du Parlement,
Non à
toute intervention militaire en Syrie !
Devant l’imminence d’une intervention
militaire directe contre la Syrie, le POI s’est, le 1er septembre,
adressé à toutes les organisations ouvrières et démocratiques qui se sont
prononcées contre cette intervention :
« Imperturbablement, Hollande réaffirme sa
détermination à participer à l’agression militaire américaine contre la Syrie,
bien que les voix se multiplient, de tous bords, pour refuser cette agression.
Tout l’indique : dans notre pays, comme aux
Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc., la population dans sa
grande majorité rejette la marche à la guerre. Rien ne saurait légitimer cette
agression contre le peuple syrien, ni les décisions de Hollande, ni la
discussion au Parlement, ni les décisions de l’ONU.
Dans une telle situation, confronté à l’incroyable
prétention de Hollande, usant des pouvoirs exorbitants que lui accordent les
institutions de la Ve République, d’engager la France dans cette
agression contre le peuple syrien, comment le mouvement ouvrier et démocratique
pourrait-il ne pas prendre ses responsabilités ? Ne revient-il pas,
d’urgence, de prendre toutes les initiatives permettant aux travailleurs,
militants et jeunes de se rassembler pour faire entendre d’une voix puissante,
massive et unie l’exigence : “Non à la guerre ! Non à l’intervention
militaire en Syrie ! Ni Hollande, ni ce Parlement, ni l’ONU ne peuvent
prétendre engager notre pays dans la guerre ! » (1)
Du point de vue des droits des
peuples, aucune légitimité ne peut être reconnue à l’intervention militaire qui
menace car cette intervention se mène au compte des multinationales, des
banques et des spéculateurs.
Tout comme, dans notre pays, la
contre-réforme Hollande-Ayrault des retraites a pour seul objet de satisfaire
aux diktats de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds
monétaire international. Du point de vue des intérêts de travailleurs, des
jeunes, des chômeurs et des retraités, elle n’a aucune légitimité : elle
doit être retirée.
Non à la guerre ! Non à l’exploitation !