mardi 29 juillet 2014

Palestine : rassemblement à Toulon samedi 2 août à 15 h, place de la Liberté

HALTE AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Déjà 1 100 Palestiniens, dont la grande majorité sont des civils, des femmes et des enfants, sont tombés sous les bombardements de l'armée israélienne.

5 000 blessés, dont la grande majorité garderont des séquelles toute leur vie.

Pour quiconque est attaché à la paix, au droit des peuples à vivre et à décider souverainement de leur avenir, le seul mot d'ordre possible est :

Arrêt immédiat, sans condition, des bombardements sur Gaza !
Retrait des troupes israéliennes !

Le gouvernement français Hollande-Valls, qui a appuyé depuis des mois la politique du gouvernement israélien, tourne résolument le dos à tous ceux, hommes, femmes, jeunes, militants ou non, de notre pays qui manifestent depuis des semaines pour exiger l'arrêt immédiat du massacre du peuple palestinien.

Car il s'agit bien d'un massacre, résultat de la politique menée depuis 1948 contre le peuple palestinien avec l'aval de l'impérialisme américain et de ses alliés.

L'arrêt des bombardements, le retrait des troupes israéliennes, c'est le mot d'ordre qui unit tous les manifestants dans tous les pays d'Europe, dans tous les pays du monde.

De tous les horizons, des voix s'élèvent pour que les travailleurs et le peuple palestinien, ne vivent plus ce véritable apartheid qui va du blocus à l'exode et aux bombardements (250 000 réfugiés sont dispersés dans des camps).

Le Parti ouvrier indépendant appelle à continuer à se rassembler et à créer les conditions de l'unité avec tous ceux qui sont attachés à la paix, avec les forces se réclamant du mouvement ouvrier pour dire d'une seule voix :

Arrêt des bombardements sur Gaza !
Retrait immédiat et sans condition des troupes israéliennes !
La terre, la paix, la liberté pour le peuple palestinien !


jeudi 24 juillet 2014

Palestine : rassemblement samedi 26 juillet à 18 h à Toulon

Un nouveau rassemblement pour l'arrêt de l'intervention militaire contre le peuple palestinien se tiendra SAMEDI 26 juillet à 18 h à Toulon, parvis des droits de l'homme (devant la fac de droit), à l'appel de plusieurs organisations.

Le Comité du Var du POI appelle toutes et tous à participer au rassemblement sur ses mots d'ordre :

Arrêt immédiat de l’intervention !
Arrêt des bombardements !
La terre, la paix, la liberté pour le peuple palestinien !


Faites circuler l'appel !

lundi 21 juillet 2014

Palestine : rassemblement mercredi 23 juillet à Toulon

Après dix jours de bombardements, le gouvernement israélien a déclenché, jeudi 17 juillet, l’offensive terrestre contre la bande de Gaza. L’armée israélienne déclare que sont engagés « l’infanterie, des régiments blindés, du génie, l’artillerie et le renseignement, avec un soutien des forces aériennes et navales ». A partir de 22 heures, l’armée israélienne a bombardé intensivement la bande de Gaza, par voie terrestre, maritime et aérienne.

Le peuple palestinien est de nouveau victime d’un massacre : au moins 502 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit, dont 112 mineurs. On dénombre plus de 4 000 blessés, et les destructions sont très importantes.

Et le président américain, Obama, déclare le 18 juillet : Israël « a le droit de se défendre ». A sa suite, le gouvernement Hollande, par la voie de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, demande au gouvernement israélien qu’il « fasse preuve de la plus grande retenue » à l’égard des civils.

C’est tout un peuple qui est frappé. Obama et Hollande sont complices de l’agression.

Devant l’urgence de la situation, la première responsabilité des partis politiques qui historiquement se réclament de la défense de la classe ouvrière et de la démocratie, ne devrait-elle pas être d’appeler à une initiative commune les travailleurs et les démocrates de ce pays pour exiger l’arrêt immédiat et sans condition de l’intervention, le retrait de toutes les troupes de Gaza ? Le POI a entrepris une démarche en ce sens en direction de tous ces partis sur le plan national et départemental.

Arrêt immédiat de l’intervention !
Arrêt des bombardements !
Halte au massacre du peuple palestinien !



RASSEMBLEMENT

MERCREDI 23 juillet à 17 h

à Toulon, place du Mûrier

mardi 1 juillet 2014

La grève a commencé à la SNCM

Article paru dans Informations ouvrières :

“Nous irons jusqu’au bout
pour obtenir le respect des engagements écrits du gouvernement”

Mardi 24 juin, à l’appel des syndicats CGT, CFE-CGC, FO, CFTC, SAMM, CFDT, les marins, officiers et sédentaires de la SNCM en grève se sont rassemblés dans une salle du Danielle Casanova, amarré en bout de quai à Marseille.

Une assemblée générale massive s’est tenue. Précisons que la grève, fixée à partir de 6 heures du matin, conduisait à devoir coordonner les assemblées de marins réunies sur les navires amarrés sur chacun des ports où la grève les avait arrêtés.
En discutant avec plusieurs marins avant le début de l’assemblée, se dégage une position commune fondée sur un certain nombre de considérants :
— « Il ne reste plus que la grève, car le début de la saison estivale va commencer et le gouvernement n’a toujours pas mis en oeuvre les engagements qu’il avait pourtant signés concernant notamment, d’une part, la commande des quatre navires à STX Saint-Nazaire et, d’autre part, la publication du décret dit “du pays d’accueil” définissant les mêmes contraintes sociales pour tout marin navigant dans les eaux territoriales françaises. »
— « Cette grève est notre “ultime” combat : au bout, on obtient la mise en oeuvre effective de ces engagements, ou alors c’est la liquidation. Donc nous irons jusqu’au bout pour l’obtenir. »
L’assemblée est introduite par les interventions de chacun des responsables syndicaux signataires de l’appel à la grève. Tous reviennent sur les enjeux de cette grève, ceux de la préservation d’une compagnie maritime nationale navigant sous pavillon français, pour l’exercice d’un service public de continuité territoriale.
C’est la seule garantie permettant de ne pas laisser le champ libre à une compagnie dérogeant au droit français, qui, utilisant tous les outils de la « concurrence libre et non faussée », constituera un monopole privé aboutissant à très court terme à une augmentation des tarifs pour tous les passagers (comme cela a eu lieu en Sardaigne), en y ajoutant les conditions de sécurité dégradées.
Ainsi, il y a quelques jours, un ferry de la Corsica Ferries a touché un haut-fond, occasionnant une voie d’eau, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à naviguer durant deux jours.

“75 % DES MARINS ET DES SÉDENTAIRES EN GRÈVE”

La discussion a essentiellement porté sur les actions qui devaient ponctuer la grève, considérant, comme le disait l’un des marins, qu’« il est hors de question de rester sur notre quai à attendre que les réponses arrivent ».
Ont été portés à la connaissance de l’assemblée l’appel à la grève de l’ensemble des marins et des sédentaires par la fédération CGT des syndicats maritimes le 26 juin, pour exiger la publication du décret « Etat d’accueil », et la lettre ouverte aux élus de l’Assemblée de Corse par toutes les organisations syndicales ayant déposé le préavis de grève.
Cette lettre ouverte leur demande d’exiger également du gouvernement le respect de ses engagements, notamment celui du décret « Etat d’accueil » en précisant : « Il est vrai que les salariés détachés des 27 pays de l’Union européenne, sans droits sociaux et dans la précarité, avec des navires de 30 à 40 ans d’âge, ça coûte moins cher que les marins sous pavillon français premier registre avec des navires de nouvelle génération fonctionnant au gaz liquéfié toute l’année entre les ports de la continuité territoriale, au service des usagers et de l’emploi, dans le plus grand respect de l’environnement. »
La grève (reconductible tous les jours) est votée à l’unanimité des présents, le secrétaire de la CGT, Frédéric Alpozzo, précisant sous les applaudissements qu’elle était suivie, ce premier jour de grève, par 75 % des marins et des sédentaires.

GL