samedi 30 janvier 2021

Intervention du POI au rassemblement du 30/1 à Toulon

 

Le Parti Ouvrier Indépendant tient à souligner que Macron et son gouvernement sont déterminés par un seul but : servir les intérêts des capitalistes, du système capitaliste.

Et pour cela, ils n'hésitent pas à multiplier les décisions, les contre-réformes, les décrets qui visent à faire payer aux exploités et à la jeunesse la survie de ce système qui mène à la barbarie. Un million de travailleurs, de jeunes ont perdus leur emploi depuis mars 2020, alors que des centaines de milliards sont distribués aux grands patrons qui les utilisent à leur guise et selon leurs besoins.

La jeunesse est sacrifiée, réduite à la précarité. L’enseignement auquel les jeunes ont droit est disloqué, leurs diplômes détruits, les facultés fermées.

 - Nous savons tous que la réforme des retraites reste leur principal objectif, même s’ils ont été mis en échec par les grèves de fin 2019-début 2020,

- Nous savons tous qu’ils veulent détruire les principales conquêtes ouvrières de ce pays, arrachées notamment par les luttes de classes de 1936 et 1945, conquêtes que sont en particulier la sécurité sociale, et les services et entreprises publiques,

- Nous savons tous que le virus a pu se répandre par les politiques successives de démantèlement des hôpitaux, en France comme dans de nombreux pays, ainsi qu'à travers les mensonges permanents sur tous les éléments constitutifs de la protection sanitaire des populations, masques, tests, vaccins…

- Enfin, et c’est la raison de notre présence ici ce matin comme depuis maintenant plus d’un mois, nous savons tous que pour faire passer ces destructions, il faut faire taire le peuple, il faut tenter de le terroriser par une avalanche de mesures liberticides.

 Face à cette situation, une immense colère ne cesse de s’affirmer, il y a de multiples combats de résistance, il y a ces manifestations régulières dans tout le pays.

On ne manquera pas de s’interroger sur un fait : cet état d’esprit qui ne cesse de progresser, ne semble pas encore avoir atteint les plus hauts sommets des organisations, particulièrement des syndicats.

- S’agirait-il d’une peur des lendemains incertains ? Faudrait-il se borner à « limiter les dégâts », ou rendre le capitalisme un peu plus « humain » ?

- Pourquoi ne pas avoir porté, par exemple, l’exigence de transparence face aux chiffres assenés tous les soirs par un commis du gouvernement ?

- Pourquoi, face à l’avalanche de projets de lois et décrets liberticides, n’y a-t-il pas d’engagement ferme dans le combat pour arracher le retrait de ces textes ?

 Il nous semble légitime de débattre de toutes ces questions, car rien ne justifie que ce que nos anciens ont réalisés en 1936 ou 1945 serait devenu impossible aujourd’hui.

Le POI estime pour sa part que cette réflexion, cette recherche, sont bien à l’ordre du jour, et que déjà se dessinent et prennent forme les exigences suivantes :

- Retrait pur et simple de la réforme des retraites !

- Abrogation et retrait de tous les décrets liberticides, abrogation de l’état d’urgence !

- Arrêt de la répression et particulièrement celle faite à l’encontre des jeunes, qui veulent vivre, étudier et faire la fête !

- Cessation immédiate de toutes les remises en cause des droits des médecins, liberté de prescrire, aucune confiance au « conseil scientifique », à « la Haute autorité de santé » : dissolution !

- Arrêt de toutes les fermetures d’hôpitaux, de toutes les suppressions de services publics

- Publication de tous les contrats passés avec les trusts pharmaceutiques !

Il n’y a rien à attendre de ce gouvernement, seule la mobilisation des travailleurs et de la jeunesse, entraînant leurs organisations, sera capable d’imposer la satisfaction de ces revendications qui permettent de protéger réellement les travailleurs et leurs familles de la maladie et de la misère sociale.

Je vous invite à lire notre journal Informations Ouvrières, à y transmettre vos expériences, vos contributions, et à venir en discuter lors des rencontres du Comité varois de résistance et de reconquête des acquis de 36 et 45.

vendredi 22 janvier 2021

La première des sécurités, c’est la liberté

 

Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale

Communiqué de presse

La première des sécurités, c’est la liberté.

Poursuivons notre marche contre l'arbitraire et pour les libertés. Le Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale appelle à nouveau, pour le retrait de la loi de sécurité globale, samedi 30 janvier 2021 à 10 h 00 place de l’opéra à Toulon pour rejoindre, ensuite et en manifestation, la place du Mûrier.

Le 16 janvier, les collectifs #stoploisecuritéglobale ont rassemblé plus de 200 000 personnes avec 88 mobilisations dans toute la France. Dans plusieurs villes, le collectif Soutien à la Maskarade a rejoint les cortèges, en soutien aux teufeurs poursuivis le 31 décembre dernier.

Bien que les manifestants soient calmes, plusieurs rassemblements (Paris, Montpellier, Lyon, Limoges, Toulouse, …), ont été victimes : de déluges de gaz lacrymogènes, de saisie de matériel de sonorisation et de véhicules sonorisés, de l’interdiction de défiler en musique et des conducteurs ont été emmenés au commissariat. Après l’interdiction de filmer, devons-nous nous préparer à l’interdiction d’écouter de la musique ?

L’état d’urgence sanitaire ne justifie pas -et ne justifiera jamais-, l’inscription de mesures d’exception dans le droit commun.

La sûreté ce n’est pas la sécurité. La sûreté est le garant de la dignité humaine. Celles et ceux qui à l’Assemblée nationale modifient la loi, vont à l’encontre de l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et remettent ainsi en cause les droits imprescriptibles du peuple français que sont la liberté, la sûreté et la résistance à l'oppression.

Aussi, dans un contexte autoritaire et de défiance envers le gouvernement, le Collectif varois pour le retrait de la loi de sécurité globale a décidé de poursuivre et d’intensifier la mobilisation pour le retrait -ou l’abrogation-, de tous les textes liberticides.

La démocratie n’est jamais acquise, il faut toujours la défendre !

Nous vous invitons à un point presse le samedi 30 janvier 2021 à 10 h 15 sur les marches de l’Opéra de Toulon.

Toulon, le 22 janvier 2021.

Signataires : Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var ( Attac Var), Comité actions luttes 83 (CAL 83), Comité de résistance et de reconquête du Var, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération varoise du Parti Communiste Français (PCF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes constituants de Cuers, Gilets jaunes La Marianne de Bandol, Gilets jaunes vallée du Gapeau, La France insoumise (LFI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Marche pour le climat, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Solidaires, Union communiste libertaire (UCL), Zéro Fossile.

Contact : retrait.loi.securite.globale.83@gmail.com

dimanche 10 janvier 2021

Marche des libertés samedi 16 janvier à Toulon, à 10 h

DEFENDONS NOS DROITS ET LIBERTES !

Un collectif local de 20 associations, syndicats, organisations politiques, assemblées populaires et groupes de Gilets jaunes appelle à l'arrêt immédiat des manœuvres liberticides du gouvernement. Et vous ?

Le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés fondamentales de toutes et tous.

Il profite de l’état d’urgence sanitaire qui confie à l’Exécutif des pouvoirs exceptionnels pour faire passer des lois et promulguer des textes qui portent atteinte aux libertés et aux droits sociaux.

La proposition de loi « sécurité globale » crée un précédent dans l'histoire de notre pays qu’elle place désormais sous surveillance généralisée tout en restreignant la liberté de la presse et la liberté d'observer.

Elle s’inscrit par ailleurs dans un continuum sécuritaire avec une succession de textes liberticides :

  • Le Schéma national du maintien de l'ordre valide la stratégie du conflit et porte notamment atteinte à la liberté de la presse ;

  • Le projet de loi dite « confortant le respect des principes de la République » s’en prend à la liberté d’association ;

  • Trois décrets du 2 décembre dernier autorisent le fichage généralisé des personnes en fonction de leurs opinions, mais également de leur appartenance syndicale ;

  • Un amendement à la loi de programmation de la recherche criminalise le droit à manifester des étudiant.es (censuré par le Conseil constitutionnel parce qu’il n’avait pas lieu d’être dans ce texte-ci, quid d’une réapparition dans un prochain texte ?)

Face aux licenciements, à la croissance des inégalités, à l’explosion de la pauvreté, le gouvernement se donne les outils pour surveiller, réprimer et essayer de contenir la contestation et les luttes sociales.

Dans un contexte de montée du chômage et de la précarité, de démantèlement des services publics et de remise en cause des droits et garanties collectives, ces atteintes à nos droits et libertés publiques individuelles et collectives construisent un avenir où violences sociales, répression et violences étatiques seront facilitées.

 Les syndicats, associations, partis politiques, assemblées populaires, collectifs et groupes de Gilets jaunes signataires dénoncent le discours sécuritaire du gouvernement qui, au prétexte de sécurité, met en grand danger nos droits et nos libertés.

La diffusion des images de l’évacuation violente d’un camp de migrants place de la République à Paris et du passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler est venue percuter la proposition de loi « Sécurité globale ».

Les manifestations pour l’abandon de la loi« Sécurité globale » dans tout le pays ont d’ores et déjà réuni des centaines de milliers de personnes.

Leur succès, partout en France, a fragilisé la position du gouvernement et nourri une crise politique autour de l’article 24.

Mais le compte n’y est pas : c’est le retrait total de la proposition de loi « Sécurité globale » et de toutes les mesures liberticides que nous exigeons.


La Commission
Nationale Consultative des Droits de l’Homme : « Il n’est pas possible qu’en France, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, une telle proposition de loi soit adoptée tant elle est attentatoire aux droits et libertés et contraire à notre modèle de société.»

La Défenseure des droits « souligne l’importance du caractère public de l’action des forces de sécurité qui permet son contrôle démocratique, notamment par la presse et par les autorités en charge de veiller au respect de la loi et de la déontologie ».

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : « la proposition de loi dite de sécurité globale porte des atteintes importantes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, notamment le droit à la vie privée, le droit à la liberté d’expression et d’opinion, et le droit à la liberté de réunion pacifique ».


FAISONS RECULER LE GOUVERNEMENT !

REJOIGNEZ-NOUS

SAMEDI 16 JANVIER à 10 H,

à TOULON, PLACE DE L’OPERA

Ensemble, exigeons :

  • Dès maintenant : le retrait total de la proposition de loi de « Sécurité globale » ;

  • Le retrait des décrets du 2 décembre ;

  • L’abandon d’une logique sécuritaire et liberticide qui affaiblit les possibilités d’expression de la population et restreint les libertés et les droits ;

  • Le rétablissement de nos droits sociaux, syndicaux et de nos libertés de circulation, de rassemblement et de manifestation.

Assemblée populaire & citoyenne du grand Toulon (APC), Assemblée populaire thématique du dimanche, Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne du Var (Attac Var), Comité actions luttes 83 (CAL 83), Comité de résistance et de reconquête du Var, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Fakir, Fédération syndicale unitaire (FSU), Gauche républicaine socialiste (GRS), Génération.s, Gilets jaunes constituants de Cuers, Gilets jaunes La Marianne de Bandol, Gilets jaunes vallée du Gapeau, La France insoumise (LFI), Ligue des droits de l'Homme (LDH), Marche pour le climat, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti ouvrier indépendant (POI), Solidaires, Union communiste libertaire (UCL).