Le Parti Ouvrier Indépendant tient à souligner que Macron et son gouvernement sont déterminés par un seul but : servir les intérêts des capitalistes, du système capitaliste.
Et pour cela, ils n'hésitent pas à multiplier les décisions, les contre-réformes, les décrets qui visent à faire payer aux exploités et à la jeunesse la survie de ce système qui mène à la barbarie. Un million de travailleurs, de jeunes ont perdus leur emploi depuis mars 2020, alors que des centaines de milliards sont distribués aux grands patrons qui les utilisent à leur guise et selon leurs besoins.
La jeunesse est sacrifiée, réduite à la précarité. L’enseignement auquel les jeunes ont droit est disloqué, leurs diplômes détruits, les facultés fermées.
- Nous savons tous que la réforme des retraites reste leur principal objectif, même s’ils ont été mis en échec par les grèves de fin 2019-début 2020,
- Nous savons tous qu’ils veulent détruire les principales conquêtes ouvrières de ce pays, arrachées notamment par les luttes de classes de 1936 et 1945, conquêtes que sont en particulier la sécurité sociale, et les services et entreprises publiques,
- Nous savons tous que le virus a pu se répandre par les politiques successives de démantèlement des hôpitaux, en France comme dans de nombreux pays, ainsi qu'à travers les mensonges permanents sur tous les éléments constitutifs de la protection sanitaire des populations, masques, tests, vaccins…
- Enfin, et c’est la raison de notre présence ici ce matin comme depuis maintenant plus d’un mois, nous savons tous que pour faire passer ces destructions, il faut faire taire le peuple, il faut tenter de le terroriser par une avalanche de mesures liberticides.
Face à cette situation, une immense colère ne cesse de s’affirmer, il y a de multiples combats de résistance, il y a ces manifestations régulières dans tout le pays.
On ne manquera pas de s’interroger sur un fait : cet état d’esprit qui ne cesse de progresser, ne semble pas encore avoir atteint les plus hauts sommets des organisations, particulièrement des syndicats.
- S’agirait-il d’une peur des lendemains incertains ? Faudrait-il se borner à « limiter les dégâts », ou rendre le capitalisme un peu plus « humain » ?
- Pourquoi ne pas avoir porté, par exemple, l’exigence de transparence face aux chiffres assenés tous les soirs par un commis du gouvernement ?
- Pourquoi, face à l’avalanche de projets de lois et décrets liberticides, n’y a-t-il pas d’engagement ferme dans le combat pour arracher le retrait de ces textes ?
Il nous semble légitime de débattre de toutes ces questions, car rien ne justifie que ce que nos anciens ont réalisés en 1936 ou 1945 serait devenu impossible aujourd’hui.
Le POI estime pour sa part que cette réflexion, cette recherche, sont bien à l’ordre du jour, et que déjà se dessinent et prennent forme les exigences suivantes :
- Retrait pur et simple de la réforme des retraites !
- Abrogation et retrait de tous les décrets liberticides, abrogation de l’état d’urgence !
- Arrêt de la répression et particulièrement celle faite à l’encontre des jeunes, qui veulent vivre, étudier et faire la fête !
- Cessation immédiate de toutes les remises en cause des droits des médecins, liberté de prescrire, aucune confiance au « conseil scientifique », à « la Haute autorité de santé » : dissolution !
- Arrêt de toutes les fermetures d’hôpitaux, de toutes les suppressions de services publics
- Publication de tous les contrats passés avec les trusts pharmaceutiques !
Il n’y a rien à attendre de ce gouvernement, seule la mobilisation des travailleurs et de la jeunesse, entraînant leurs organisations, sera capable d’imposer la satisfaction de ces revendications qui permettent de protéger réellement les travailleurs et leurs familles de la maladie et de la misère sociale.
Je vous invite à lire notre journal Informations Ouvrières, à y transmettre vos expériences, vos contributions, et à venir en discuter lors des rencontres du Comité varois de résistance et de reconquête des acquis de 36 et 45.